dimanche 28 décembre 2008

Feest van de Heilige Johannes, Apostel en Evangelist - Fête de Saint Jean, Apôtre et Evangéliste...

De Apostel Johannes heeft mogen leven in de intimiteit van de Heer Jezus, die hem bij de Jordaan geroepen had om Hem te volgen. Hij was aanwezig bij Jezus’ gedaanteverandering en zijn doodstrijd in Getsemane. De Christelijke traditie heeft hem vereenzelvigd met de “discipel die Jezus liefhad” en aan de borst van de Heer en Meester mocht liggen tijdens het laatste Avondmaal, de instelling van de Eucharistie. Onder het Kruis werd de discipel aan Maria, de Moeder van Jezus toevertrouwd. Na zijn verbanning op het eiland Patmos, leefde Johannes gedurende de laatste jaren in Efese, waar hij stierf op het einde van de eerste eeuw.

“Te midden van de kerkgemeenschap heeft de Heer hem doen spreken. Hij heeft hem vervuld met de geest van wijsheid en verstand. Met een eregewaad heeft Hij hem bekleed.” (Sirach 15:5)

We celebreren hier een gelezen Tridentijnse Mis in het Latijn. Onze apostolische kerkgenootschap, de “Latijnse Oud Rooms Katholieke Kerk van Vlaanderen” (onafhankelijke geloofsgenootschap), onderhoudt twee rituelen voor de Eucharistieviering, namelijk: Ritus 1, de Tridentijnse Mis in de Latijnse taal, waarbij veelal de lezingen in het Nederlands; en, Ritus 2, de hedendaagse Eucharistieviering van Vaticaan II, ook genoemd van Z.H. Paulus VI.

Fête de Saint Jean, Apôtre et Evangéliste

Saint Jean, Apôtre et Evangéliste, par excellence de la divinité du Christ, se trouve en bonne place à côté de la crèche pour nous dire les grandeurs cachées de Jésus, l’Enfant-Dieu. Auteur du quatrième évangile, de trois épîtres et de l’Apocalypse, ses pages sur la préexistence du Verbe, devenu par son incarnation lumière du monde et vie de nos âmes, sont parmi les plus essentielles et les plus belles du Nouveau Testament. Elles lui ont valu, chez les grecs, le titre de théologien, et la liturgie latine a fait choix, pour sa Messe tridentine, de l’introït habituel de la Messe des Docteurs. Privilégié du Seigneur, Jean s’est désigné dans son évangile comme le disciple que Jésus aimait. Avec Jacques son frère, et Simon-Pierre, il fut un des trois témoins de la transfiguration ; on le retrouve à la Cène, se penchant sur la poitrine du Maître, et au pied de la Croix où Jésus lui confie sa mère. A la différence des autres apôtres, il échappa au martyre et mourut à un âge très avancé, à Ephèse. Il semble avoir passé les dernières années de sa vie à la tête des Eglises d’Asie Mineure.

C’est une Messe basse Tridentine en quatre parties que nous célébrons sur "Youtube". Notre Eglise Vieille Catholique Romaine Latine de Flandres a deux rites: Rite 1, la Messe Tridentine; et, Rite 2, la Messe de Vatican II, dite de S.S. Paul VI.

« Le Seigneur lui a ouvert la bouche au milieu de l’assemblée ; il l’a rempli de l’esprit de sagesse et d’intelligence, il l’a revêtu d’honneur et de gloire. Il est bon de louer le Seigneur, de chanter ton nom, O très-Haut. »

http://levende-water.skynetblogs.be/

jeudi 25 décembre 2008

The Mystic Church of Saint John, Mission de Saint-Jean " Le Mystique ", Nancy,France.


Mission de Saint-Jean " Le Mystique " / Ton Nom, Seule Gloire + illustration aigle bicéphale © 2008 Mgr Claude Calmels Beaulieux

" Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue."

Il y eut un homme envoyé de Dieu:
son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.

Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.

Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: «C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi». Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.


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«La parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous»

Aujourd'hui, avec la simplicité des enfants, considérons le grand mystère de notre foi. La naissance de Jésus marque la venue de la “plénitude des temps”. Depuis le péché de nos premiers parents, le lignage humain s'était écarté du Créateur. Mais Dieu, rempli de compassion pour notre triste situation, envoya son Fils éternel, né de la Vierge Marie, pour nous racheter de l’esclavage du péché.

L'apôtre Jean nous l'explique en utilisant des formules d'une grande profondeur théologique:


«Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu» (Jn 1,1). Jean appelle “Parole” le Fils de Dieu, la seconde personne de la Sainte Trinité. Et il ajoute:
«Et la Parole s'est faite chair, et elle a habité parmi nous» (Jn 1,14).

C'est ce que nous célébrons aujourd'hui, voilà pourquoi nous sommes en fête. Emerveillés, nous contemplons Jésus qui vient de naître. C'est un nouveau-né… et, en même temps, c'est le Dieu tout-puissant. Sans cesser d'être Dieu, le voici maintenant l'un de nous.

Il est venu sur terre pour nous rendre la condition d'enfants de Dieu. Mais il faut que chacun accueille dans son for intérieur le salut qu'il nous offre. Comme l'explique saint Jean, «à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu» (Jn 1,12). Enfants de Dieu! Nous restons stupéfaits devant cet ineffable mystère:

«Le Fils de Dieu s'est fait fils de l'homme pour faire des hommes les fils de Dieu» (Saint Jean Chrysostome).

Accueillons Jésus, cherchons-le:
ce n'est qu'en Lui que nous trouverons le salut, la vraie solution à nos problèmes; Lui seul apporte le sens ultime de la vie et des contrariétés et de la douleur. Aussi, voilà ce que je vous propose aujourd'hui: lisons l'Evangile, méditons-le; efforçons-nous de vivre en accord avec l'enseignement de Jésus, le Fils de Dieu qui est venu vers nous. Et alors, nous verrons combien il sera vrai qu'à nous tous nous ferons un monde meilleur.

vendredi 19 décembre 2008

En mémoire de Mgr Jean STAHL, fondateur de l' Eglise Mystique de Saint-Jean.





© 1983-2007 Mgr Philippe Laurent De Coster

Mgr Jean Stahl ( 19 mars 1924 - + 2 mars1994 )

Mgr Laurent-Philippe De Coster " Philippus Lorientus " Archevèque B.Th., D.D. de l' Eglise Vieille Catholique Romaine Latine de Flandres (Hors Vatican). Evêque Vieux Catholiques Romain de Rite Latin et Traditionnel. Archevêque titulaire de Thagaste ( E.U.N.A. ). Docteur en Théologie " Honoris Causa " ( anglo saxon ). Oblat séculier de Saint Benoît ( juridiction spirituelle de l' Abbaye Saint Pierre de Steenbrugge ) Lez Bruges, dans la lignée des Succession Apostolique de Saint-Pierre à Antioche par Mgr Joseph René VILATTE et de Rome (Ultrech/Brésil), ainsi que des lignées apostoliques issue du Patriarcat Syriaque Ortodoxe d' Antioche.

Lequel consacra évêque le 18 octobre 2008 :

le + Claude Calmels Beaulieux, " Vieux-Catholique " sous le nomen d' " URIEL ", lui confiant la mission de faire revivre " L' Eglise Mystique de Saint-Jean ", mise en sommeil en l' an 1994 suite au départ de Mgr J.Stahl pour les verts paturages de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Créer une nouvelle Mission de Saint-Jean le Mystique, Priez pour moi.

Mgr Uriel, + claude, Vieux-Catholique.

LE PATRIARCAT DE SAINT-PIERRE D'ANTIOCHE ET SES PROLONGEMENTS MISSIONNAIRES EN OCCIDENT DEPUIS 1877


LES MINISTERES

L'Eglise a été fondée par le Seigneur Jésus-Christ. Chaque dimanche par le Credo, nous affirmons qu'elle a été fondée UNE. Cette unité ne s'exprime aucunement par le biais d'une organisation unique, dictatoriale et bureaucratique. Les premiers siècles de l'Eglise nous ont montré l'idée apostolique de cette "organisation" des communautés Chrétiennes; et c'est ce schéma qui est à la fois véritablement catholique et seul respectueux du désir comme du vouloir de Jésus Christ.

L'Eglise de notre Maître a été fondée par Lui-même sur la Foi que l'Apôtre Pierre confessa le premier, et non sur sa propre personne. C'est l'explication qu'en donnèrent mille ans d'histoire de l'Eglise ainsi que l'exégèse des pères de l'Eglise pendant les cinq premiers siècles; parmi eux Saint Cyril d'Alexandrie, Saint Hilaire de Poitiers, saint Jean Chrysostome et bien d'autres. Nous croyons donc que le Christ a institué son Eglise visible dont il est le CHEF UNIQUE. Prolongeant son oeuvre, l'Eglise continue dans le temps la présence du Verbe Incarné. Par elle, la vie divine est communiquée aux âmes. On a souvent présenté l'Eglise comme "le corps mystique de Jésus Christ". C'est une très heureuse expression.

Jésus Christ a également fondé son Eglise en envoyant aux nations le collège des douze Apôtres qui avaient été choisis par Lui. Ces Apôtres étaient revêtus d'un triple pouvoir d'enseignement (prédication de l'Évangile), d'Ordre (administration des sacrements, direction des fidèles) et de sanctification. Conformément à l'enseignement constant de l'Eglise, nous croyons que les pouvoirs des Apôtres ont été transmis aux Évêques leurs successeurs dans la suite des temps. Les ministères sacerdotaux subviennent donc aux besoins des âmes pour édifier perpétuellement le Corps du Christ qui est l'Eglise.

LES PATRIARCATS APOSTOLIQUES


Les Apôtres ont donc répandu et prêché la Foi chrétienne. Ils ont groupé des fidèles et proposé des prêtres et des diacres aux églises qu'ils fondaient, en gardant la haute direction par dévers eux. Cependant les Apôtres communiquèrent bientôt la plénitude de l'Ordre à des disciples particulièrement aptes. Ces derniers se fixèrent dans les régions évangélisées ou à évangéliser et rayonnèrent à partir de ce point impact.

En résumé, les documents de la primitive Eglise prouvent que les Apôtres ont institué la dignité hiérarchique supérieure, connue plus tard sous le nom d'épiscopat, en élevant certains disciples à la plénitude de l'Ordre, et en leur communiquant, soit immédiatement, soit avant de mourir le pouvoir d'ordre, confirmant le pouvoir de juridiction, ou mission divine, dont ils étaient les dépositaires. Les évêques sont donc institués pour continuer la mission munis des pouvoirs dont Jésus Christ avait investi le collège apostolique en vertu de sa puissance divine. C'est dans ce sens qu'ils sont aussi appelés "successeurs des Apôtres".

C'est ainsi que furent fondés les patriarcats apostoliques; le Concile de Calcédoine établit leur nombre à cinq. Certes le choix de certaines villes comme sièges des dits patriarcats avait provoqué de vastes remous politiques, mais le concile de Calcédoine vit la fin de ces disputes. En effet, pour des raisons évidentes de commodité, les sièges patriarcaux avaient été érigés au cœur des capitales du monde grec ou romain d'alors. La hiérarchie des cinq patriarcats qui fut définitivement fixée par le concile de Calcédoine en 421, n'implique aucunement la domination d'un patriarcat sur un autre, et encore moins la domination de l'un d'eux sur tous les autres. La présence toute protocolaire donnée à la vieille Rome se basait sur le seul fait que cette ville était alors la capitale de l'empire. Des cinq Patriarcats, celui d'Antioche qui était le seul au début à porter ce nom était le plus vaste en territoire et en nombre d'habitants.

LE PATRIARCAT D'ANTIOCHE


La première fondation de Saint Pierre fut effectivement celle d'Antioche. En effet LE QUIEN l'écrit très clairement dans "Oriens Christianus" (t. 2ème col. 1357-1408):" Saint Pierre (précise-t-il) établit son premier siège apostolique à Antioche, en l'an 38 et depuis lors, une succession ininterrompue d'Évêques a transmis les pouvoirs de l'Apôtre jusqu'à nos jours."

Le Patriarcat d'Antioche a au cours de l'histoire subi comme toutes les fondations Chrétiennes un certain nombre de vicissitudes. Malgré ces vicissitudes, qui d'un patriarcat puissant, l'amenèrent à devenir un centre ecclésial plus modeste, le siège d'Antioche obtint également toutes les joies surnaturelles, ainsi que toutes les fluctuations de la lente mais providentielle maturation de toutes les saintes églises locales qui composent l'unique Eglise de Jésus Christ.

Après avoir été le Patriarcat le plus vaste en territoire et en nombre d'habitants, Antioche subit beaucoup de persécutions jusqu'à devenir beaucoup plus restreint quant au nombre de ses fidèles. Il n'en a pas moins essaimé dans plusieurs parties du monde, "rattrapant" pourrait-on dire, la perte de son territoire par sa grande influence missionnaire. Il a donné naissance au renouveau de l'Eglise primitive en Occident à l'époque où le vrai œcuménisme n'était ni connu, ni pratiqué.

MISSIONS OCCIDENTALES CREEES PAR LE PATRIARCAT D'ANTIOCHE

Vers la fin du siècle dernier, le Patriarche d'Antioche de l'époque Sa Béatitude IGNACE PIERRE III (connu auparavant sous le nom de Mgr BEDROS avec la charge d'Evêque d'EMESA) conçut un grand projet, très en avance sur les conceptions de son époque. Il s'agissait d'impulser un mouvement pour la réunion de la Chrétienté. S.B. Ignace-Pierre III travaillait déjà à ce projet, à l'époque où il n'était encore qu'Évêque d' EMESA, encouragé par le Patriarche auquel il succéda, S.B. IGNACE-JACQUES III (Mgr MOHORAN). Il consacra donc plusieurs Évêques dont deux portugais Mgr Paul ATHANASIUS , et Mgr Jules François Xavier ALVAREZ. Il nomma ce dernier Archevêque de Ceylan, à la tête d'une Eglise Catholique indépendante.

Cette volonté chrétienne d’œuvrer pour l'unité du monde catholique se rencontra avec l'idéal similaire du prêtre Joseph René VILATTE. Ce prêtre Vieux-Catholique de l'Union d'Utrecht rassemblait une bonne communauté en Amérique du Nord. Il avait été ordonné prêtre par Mgr Herzog, évêque Vieux-Catholique de Berne. Sa communauté était protégée amicalement par la charité de l'archevêque orthodoxe gréco russe WLADIMIR de San-Francisco. Aussi lorsqu'il fut élu par ses fidèles à la charge de l'épiscopat, il fut dirigé vers le Patriarche d'Antioche, S.B. IGNACE PIERRE III. Ce dernier par une Bulle, datée du Monastère de MARDIN, le 29 décembre 1891, autorisait ses propres évêques (consacrés par lui-même) Julius ALVAREZ et ATHANASIUS, à consacrer le prêtre Joseph René VILATTE à l'ordre de l'épiscopat. Mgr VILATTE, prit également le nom de MAR TIMOTHEUS Ier, pour se conformer aux traditions propres au Patriarcat antiochien. Missionnaire et voyageur infatigable autant que dynamique, Mgr VILATTE fonda les missions d'Amérique, d'Europe et d'Afrique. Dans l'organisation du culte chrétien et du service de Dieu, il a toujours voulu se "faire tout à tous" à l'exemple de Saint-Paul. Il n'imposa donc pas à ses missionnaires la divine Liturgie d'Antioche, mais il leur recommanda de se servir des Liturgies déjà existantes, si celles-ci présentent de parfaites garanties de dignité et de validité canonique.

Malgré ses privilèges d’autocéphale, il ne cherchera jamais - alors qu'il en avait le droit - à ériger les églises fondées en Patriarcat. Il est vénéré comme un grand missionnaire. Après avoir démissionné pour des raisons de santé, il mourut en France au monastère de Pont Colbert en 1929, entouré de l'estime et de l'affection de tous.

Son oeuvre devait rencontrer en même temps que des difficultés propres à toute entreprise divine, la bonne volonté des prêtres et des fidèles recherchant le même idéal exigeant que lui. Le tout donna lieu à une filiation épiscopale, comme à la fondation de communautés nombreuses, grâce à la succession épiscopale incontestablement valide de Mgr VILATTE.

MONSEIGNEUR RENE VILATTE

Nous le savons déjà, Mgr René VILATTE avait été ordonné aux Ordres Mineurs et Majeurs par Mgr Herzog, Évêque vieux-catholique de Berne (Suisse). Il avait été ordonné successivement clerc, portier, lecteur, exorciste, acolyte, sous-diacre, diacre, et presbyte, les 5, 6 et 7 juin 1885. Ces ordinations avaient eu lieu selon le Rituel vieux-catholique, très proche du Pontifical Romain. La régularité de l'épiscopat vieux-catholique, et de Mgr Herzog en particulier, n'a jamais été mise en doute. La succession apostolique de ce dernier remonte en effet à Bossuet, et de Bossuet à l'un des Douze!

Sept ans plus tard, l'Abbé Vilatte fut consacré Evêque, sous le nom de Timotheus, le 25 mai 1892, en l'Eglise Cathédrale de Notre-Dame-de-la-Bonne-Mort, à Colombo (Ile de Ceylan, ou Sri Lanka aujourd'hui). Le Patriarche Jacobite d'Antioche avait envoyé son autorisation, l'évêque consécrateur était Mgr Antoine-François-Xavier ALVAREZ (Julius 1er), Archevêque Syrien de Ceylan, assisté de Mgr ATHANASIUS et de Mgr GREGORIUS.

Bien que cette cérémonie s’effectua au sein de l'Eglise Syrienne Jacobite, elle se déroula selon les formes du Rite Catholique Romain, à la demande de Mgr Vilatte. La Charte de Consécration de Mgr VILATTE, que nous donnons plus loin, fut signée, non seulement par les Evêques consécrateurs, mais encore par le Consul des Etats-Unis. Mgr VILATTE étant citoyen américain alors, avait là-bas une importante paroisse.

Voici donc la source apostolique de Mgr Vilatte bien établie, car sa filiation remonte en effet, sans interruption, à Evode, premier évêque de la grande Eglise d'Antioche, qui posséda longtemps la primauté dans l'Eglise naissante, avant d'en être dépossédée par celle d'Alexandrie. Evode avait été consacré par Saint Pierre lui-même.

Il existe trois patriarcats d'Antioche: Le Patriarcat latin, qui est Catholique Romain, sise à Jérusalem depuis le 23 juillet 1847;et, à Antioche, le Patriarcat Orthodoxe; et le Patriarcat Jacobite. Son Patriarche résidait autrefois au couvent de Sophar, il est maintenant à Antioche même. Mgr René VILATTE figure dans le cartulaire de ce Patriarcat. Il nous reste à donner le texte de la Charte de Consécration de Mgr René VILATTE:

"Au nom de l'Éternel, existant en Soi, Dieu Tout-Puissant, Amen, + Antoine-François-Xavier JULIUS 1er, par la grâce de Dieu, Archevêque de CEYLAN, COA et de l'Inde, à tous ceux qui liront les présentes, salut, paix et bénédiction en Jésus-Christ, notre Seigneur. Nous faisons savoir à tous par les présentes lettres que le 25 mai 1892, dans la cathédrale de N.D. de la Bonne Mort à HULDEDORF, COLOMBO, avec l'assistance de Mar PAUL ATHANASIUS, Evêque de KOTTAYAN, Mar GEORGES GREGORIUS, Évêque de NIRANAM, MALABAR (Inde) et en présence d'une grande multitude de chrétiens de notre juridiction et autres, en vertu des pouvoirs à nous conférés par la succession apostolique et par la faveur de S.S.PIERRE III, Patriarche du Siège Orthodoxe d'ANTIOCHE, après avoir invoqué par la prière le Saint-Esprit vivifiant, nous avons imposé les mains sur Joseph-René VILATTE, parisien de naissance, américain de naturalisation; nous l'avons consacré avec les saintes huiles pour la dignité archiépiscopale, suivant les formes du Rite Latin, sous le titre d'Archevêque de l'Ancienne Eglise d'Amérique, et nous lui avons confié le pouvoir d'ordonner des religieux et des prêtres, de consacrer les Eglises, les autels, les cimetières, etc... etc ..., d'accomplir toutes les fonctions appartenant au rang métropolitain.

Donné en notre résidence archiépiscopale, Cathédrale de N.D. de la Bonne-Mort, COLOMBO (CEYLAN) aujourd'hui fête de la Pentecôte, ce 5 juin 1892.

signé:

(sceau) Julius Ier, Archevêque de CEYCLAN, de Goa et des INDES.

(sceau) W.MOREY, Consul des Etats-Unis à CEYCLAN

(sceau) LISBOA PINTO F.E.A.D.M.S.

Rappelons-nous que Mgr René VILATTE s'étant retiré, a été gratifié d'une pension d'archevêque par S.S. Pie IX.

ROME, ET LA VALIDITE EPISCOPALE DE MGR RENE VILATTE.

Rome, conformément à ses règles et usages, n'a jamais discuté la validité de Mgr Vilatte. Dans une lettre de Mgr Ceretti, Nonce Apostolique, lettre publiée par le "Courrier de Bavière", de Munich, et datée du 6 juillet 1925, bien que publiée dans le numéro 11 du même mois par ce journal, il est dit ceci:

"Mgr Vilatte a reçu les ordres mineurs et le sous-diaconat le 5 juin 1885, le diaconat le 6 juin de la même année, et la prêtrise le 7 juin 1885. Ces différents ordres lui furent conférés par Mgr Herzog, évêque "vieux-catholique" de Berne. Les documents qui en font foi portent la signature et le nom de Mgr Herzog."

"Quant à sa consécration épiscopale, elle eut lieu le 25 mai 1892. Mgr Vilatte fut consacré par trois évêques Jacobites dans la Cathédrale de l'archevêque Alvarez (Julius Ier), c'est-à-dire en l'église Notre Dame de la Bonne Mort, à Colombo, Ile de Ceylan. Mgr Vilatte est en possession d'une bulle de consécration signée par ces trois évêques, et par le consul américain qui assistait à la cérémonie."

Signé:"Ceretti, Archevêque de Cérinthe, et Nonce Apostolique."

Voici donc une reconnaissance de la validité de Mgr Vilatte qui tranche tout ...

Or, c'est ici qu'il est nécessaire de se souvenir de cette phrase du Pape Pie XI, à propos du livre de N. Cabasilas: "La Vie en Jésus-Christ":

"Chez les catholiques, fait parfois défaut la juste appréciation de leurs Frères séparés, parce qu'ils ne les connaissent pas. On ne sait pas tout ce qu'il y a de précieux, de bon, de chrétien, dans les fractions de la vérité catholique. Les blocs détachés de la roche aurifère, sont aurifères eux aussi ! ... "

Et bien avant le Pape Pie XI, l'Eglise s'était déjà prononcée:

"Le Saint-Office estime que les ordinations des Jansénistes et des Jacobites sont valables."

Qui dit cela ? Le Rév. Frère David Fleming, Consulteur du Saint-Office, Définiteur Général de l'Ordre des Frères Mineurs en 1889 . Rév. Frère William, bénédictin, a d'autre part publié dans une brochure intitulée, "La genèse du culte Vieux-Catholique en Amérique."(Buffalo, 1898), une autre justification de la validité apostolique de cette filiation Jacobite.

"La validité des actes épiscopaux de Mgr Mar Timotheus (alias Mgr Vilatte), a été reconnue par Rome. Un prêtre ordonné par lui est entré dans l'Eglise romaine, il est venu à Rome. Après examen de la Sacrée Congrégation des Rites, son ordination a été déclarée valide, et il a été admis à célébrer sur les autels du Pape."(Op.ct.) Enfin, le défunt cardinal Richard, Archevêque de Paris, en sa lettre du 17 avril 1900, et l'évêque d'Évreux, dans la "Semaine Religieuse" d'Évreux, de la même époque, ont protesté contre les ordinations faites par le même Mgr Vilatte à Paris, en 1900, et tout en les déclarant irrégulières, ont néanmoins reconnu que, "MALHEUREUSEMENT, ELLES NE SAURAIENT ETRE NULLES ..."(sic)

jeudi 18 décembre 2008

En mémoire de Mgr Roger Caro



Pour tout catholique, l'Union des Chrétiens ne peut se réaliser qu'autour de l'autel, où est célébréel'Eucharistie, le pain et le vin qui par les paroles consécratoires du prêtre dûment valide deviennent le Corps et le Sang du Christ. Ne n'oublions pas, que l'Eglise Universelle toute divine qu'elle est, doit manier des hommes; que dès lors son unité hiérarchique et visible peut être compromise, facilitée ou contrariée par le jeu des facteurs humains. Tout un travail psychologique s'impose donc, patient, persévérant, inspiré non par les précautions d'une habile tactique, mais par toutes les délicatesses de la charité chrétienne.

Son Excellence Monseigneur Roger Caro (Pierre Phoebus, plus tard Stephanos):

Chaque jour croissaient envers lui l'amour, l'admiration et le respect. Car chaque causerie nouvelle rendant plus claire sa bonté simple, sa noblesse de caractère, sa sensibilité et sa compréhension sympathique des autres, son amour sans borne

© 1983-2007 Mgr Philippe Laurent De Coster

vendredi 5 décembre 2008

Le patriarche Alexis II, dignitaire conservateur est décédé ce jour le 5 décembre 2008.


MOSCOW -- Russian Orthodox Patriarch Alexy II, who presided over a vast post-Soviet revival of faith but struggled against the influence of other churches, died Friday at age 79, the church headquarters said.

The Moscow Patriarchate said he died at his residence outside Moscow, but did not give a cause of death. Alexy had long suffered from a heart ailment.

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Alexy became leader of the church in 1990, as the officially atheist Soviet Union was loosening its restrictions on religion. After the Soviet Union collapsed the following year, the church's popularity surged. Church domes that had been stripped of their gold under the Soviets were regilded, churches that had been converted into warehouses or left to rot in neglect were painstakingly restored and hours-long services on major religious holidays were broadcast live on national television.

By the time of Alexy's death, the church's flock was estimated to include about two-thirds of Russia's 142 million people, making it the world's largest Orthodox church.

But Alexy often complained that Russia's new religious freedom put the church under severe pressure and he bitterly resented what he said were attempts by other Christian churches to poach adherents among people who he said should have belonged to the Orthodox church.

These complaints focused on the Roman Catholic Church, and Alexy refused to agree to a papal visit to Russia unless the proselytization issue was resolved.

Nonetheless, the Vatican praised his efforts to discuss the problems.

"His personal commitment to improving relations with the Catholic Church in spite of the difficulties and tensions which from time to time have emerged has never been in doubt," said Cardinal Walter Kasper, president of the Pontifical Council for Promoting Christian Unity.

Alexy lived long enough to see another major religious dispute resolved. In 2007, he signed a pact with Metropolitan Laurus, the leader of the breakaway Russian Orthodox Church Outside Russia, to bring the churches closer together. The U.S.-based Church Outside Russia had split off in 1927, after the Moscow church's leader declared loyalty to the Communist government.

Alexy successfully lobbied for the 1997 passage of a religion law that places restrictions on the activities of religions other than Orthodoxy, Islam, Judaism and Buddhism. Under his leadership, the church also vehemently opposed schismatic Orthodox churches in neighboring Ukraine, claiming the Ukrainian church should remain under Moscow's control.

A top representative of Russia's Muslims praised Alexy's efforts to restore religion's prominence in post-Soviet Russia.

"All the activities of this man were devoted to unifying our country, developing state-religion relations and the dialogue of Russia's traditional faiths," said Albir Krangov, a deputy chairman of the Muslim Central Spiritual Administration, according to the RIA-Novosti news agency.

In a demonstration of the close relations between church and state, President Dmitry Medvedev canceled plans to travel from India to Italy, so he can return for the funeral, whose date has not been announced. "He was a great citizen of Russia. A man in whose destiny the whole difficult experience of our country's changes in the 20th century are reflected," Medvedev said.

Under Alexy, the church's influence grew strong enough that some public schools instituted mandatory religion courses -- a move that human rights advocates criticized as likely to increase xenophobia.

"The church strengthened nationalism, without a doubt," said Alexander Verkhovsky of the Moscow human rights group SOVA. But he also gave the church under Alexy credit for speaking out against violent, radical nationalists.

The patriarch was born Alexei Mikhailovich Ridiger on Feb. 23, 1929 in Tallinn, Estonia. The son of a priest, Alexy often accompanied his parents on pilgrimages to churches and monasteries, and he helped his father minister to prisoners in Nazi concentration camps in Estonia. It was during those visits that Alexy decided to pursue a religious life.

Under Soviet rule, this was not an easy choice. Lenin and Stalin suppressed religion and thousands of churches were destroyed or converted to other uses, such as museums devoted to atheism or, in some cases, stables. Many priests and parishioners were persecuted for their beliefs.

The persecution eased somewhat during World War II, when Stalin discovered that the church could be used as a propaganda tool in the fight against the Nazis. But the Soviet authorities never fully loosened their grip, penetrating the church at the highest levels.

Alexy was ordained in 1950, progressed through the Orthodox hierarchy, and was consecrated Bishop of Tallinn and Estonia in 1961.

The British-based Keston Institute, which monitors religious freedom in former Communist countries, has cited research suggesting that Alexy's career may have been aided by assistance he gave the KGB while a young priest in Tallinn. Orthodox Church officials vehemently denied the allegations.

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Correspondent Daniella Petroff in Rome contributed to this report.

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lire un article sur l' express :
Décès d'Alexis II, patriarche du renouveau orthodoxe russe.
Le patriarche Alexis II, dignitaire conservateur qui a présidé à la renaissance de l'Eglise orthodoxe russe après l'effondrement du communisme, est décédé vendredi à l'âge de 79 ans.


http://www.lexpress.fr/actualite/monde/deces-d-alexis-ii-patriarche-du-renouveau-orthodoxe-russe_719749.html


Le patriarche Alexis II, dignitaire conservateur est décédé ce jour le 5 décembre 2008.