jeudi 5 avril 2012

EGLISE DE SAINT JEAN LE MYSTIQUE




Mgr Jean Sthal (1924-1994), fondateur de l' Eglise Mystique de Saint-Jean, de formation religieuse Cistercienne au Noviciat de l’Abbaye d’Hauterive (France)1946 1947. Ordonné prêtre par Monseigneur Roeder, Évêque de Beauvais, le 17 septembre 1950. Vie érémitique à la grotte de Colias (1959-1960),
Monseigneur Jean-Joseph Stahl ( 19 mars 1924 - + 02 mars 1994 ).
Evêque et Commandeur de l' Ordre de Notre Dame de la Gualupe
Maître spirituel de Mgr Philippe Laurent de Coster depuis 1976.

Monseigneur JEAN, JOSEPH STAHL, né à Strasbourg ( Bas-Rhin) , le 19 mars 1924 : baptisé en la Cathédrale de Strasbourg, le 13 avril 1924 ; 1ère communion en la chapelle du collège épiscopal de Strasbourg en 1931 :
confirmé en l' église Saint-Georges de Sélestat en 1938 ; s' est d' abord consacré à l' étude de l' orgue.

Poursuivi par les services nazis comme Alsacien évadé en septembre 1943, il entre à la Radio-diffusion française, où il travaille sous la direction de Pierre SCHAEFFER.

Etudes théologiques et de droit Canonique à l' Institut Catholique de Paris. Docteur Honoris Causa de l' Institut Saint-Pierre. Le 20 mai 1944, il entre à l' Abbaye Notre Dame d' Ourscamp ( Oise), organiste titulaire et Sous-Prieur ou il connut Dom Jansen. Religieux dans la Congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie, de 1944 à 1961; de formation religieuse Cistercienne au Noviciat de l' Abbaye d' Hauterive du 7 mai 1946 au 15septembre 1947, où il reçoit, sous la direction de l' Abbé titulaire de Morimond, une formation traditionnelle dans l' esprit de Saint BERNARD.
et il est ordonné prêtre à Ourscamp par Mgr. Félix Roeder, Evêque de Beauvais, le 17 septembre 1950.

Le 24 septembre 1950 :
première messe en la cathédrale de Strasbourg.

Il s' initie à l' Art traditionnel et à la science sacrée, et publie sous le pseudonyme de Jean Vermondois.

De juin 1959 à mai 1960, à l' hermitage de Collias (Gard), où vécurent Saint-Gilles et Saint-Vérédême, il mène une vie érémitique comme retraite préparatoire à une action nouvelle.

En janvier 1961 : jumelage de la "Famille de Saint-Jean" de Mgr Vladimir Ghika -- érigée en pieuse union par le Vatican en février 1924 ( Induit de fondation de Pie XI) -- avec " L' Alliance du Monde " à Exmes (Orne), dont il devient l' aumônier.


Ecrit un MANIFESTE le 14.09.1961 expliquant son changement d' obédience;il rejoint le clergé de Mgr Joannes-Maria, Succession Vilatte, Eglise Catholique apostolique primitive d' Antioche, issue du Patriarcat Syriaque-Ortodoxe d' Antioche assure l' autonomie de la Chapelle Notre Dame du Monde - Madone de l' exemple - à Exmes.

Le 4 octobre 1961, son union mystique avec Gabrielle ANDRIVET, fondatrice de "l' Alliance du Monde ", est bénie par Mgr JOHANNES-MARIA, qui, le 24 juin 1962, consacre la chapelle à Notre Dame du Monde, ouverte à tous les cultes.

Le 16 septembre 1963 : élargissement de l' idée de la " Famille de Saint-Jean", par son autonomie, ainsi que celle de la chapelle Notre Dame du Monde", en fondant la Communauté " Notre Dame du Monde ". ( J.O. 14 ET 15 OCTOBRE 1963 / 10 SEPTEMBRE 1965).

Le 13 avril 1968, dans la nuit pascale, il recoit des mains de Mgr Jean-pierre DANYEL, Archevêque de Dol,sous le nom de S.B. Mar Tugdual I (1917-1968, Ermite - Abbé de Saint-Dolay, Missionné pour la Restauration de la SAINTE EGLISE CELTIQUE assisté de quatre Evêques, la consécration épiscopale, comme Evêque de l' Alliance du Monde :
le supériorat parfait de Notre-Dame du Monde" lui est confié avec la pleine liberté des enfants de Dieu, afin que dans la Nouvelle et Eternelle Alliance chaque être humain atteigne à la "Chevalerie du Coeur" condition pour que vive à nouveau la "Bergerie du Bon Pasteur". Supérieur majeur de la Communauté Notre-Dame du Monde. Supérieur majeur de la communauté des frères de l' Enfant-Jésus Evêque majeur de la famille ecclésiale de Saint-jean.

CARACTERE PERMANENT DE L'EGLISE MYSTIQUE DE SAINT JEAN

De même que l'Eglise n'est pleinement réalisée que par l'union des trois courants « PIERRE-JACQUES-JEAN », la manifestation de la grâce découle de la triple Source Sacramentelle :
BAPTEME, EUCHARISTIE, CONFIRMATION et exige par conséquent le témoin apostolique : L'EVEQUE, Successeur des Apôtres, qui atteste l'authenticité de l'événement et intègre chacun dans le mystère de l'Eglise.

C'est pour devenir membre vivant du peuple de Dieu que chaque fidèle passe par la seconde naissance et par cette triple initiation sacramentelle. Devenir la nouvelle créature est déjà un CHARISME qui exclut l'égoïsme, car tout devient service et ministère pour l'édification de l'Eglise (I Cor. 12 : 14) - Celui qui n'a pas de charisme demeure à l'extérieur de l'organisme spirituel qu'est l'Eglise.

A l'intérieur du Corps Mystique, dont JESUS est la tête, chacun, à la mesure de son propre don, entre dans le ministère de tous (1 Cor. 3 :5). C'est là que l'Esprit vivifiant doit être opposé à la lettre qui tue :
La Fidélité à la FORME de l'Ancienne Alliance a tué, crucifié son contenu, le Principe divin. Tout accomplissement de la loi doit donc être un PERPETUEL DEPASSEMENT sous l'inspiration du Saint-Esprit.

Dans les six Patriarcats ou Eglises institutionnelles, l'attachement à la lettre et l'application étroite des Canons a produit le cléricalisme dont le pouvoir n'est pas de nature ecclésiale(165) et, par contrecoup, la révolte d'un jeune clergé contre ce cléricalisme, au nom d'une prétendue « LIBERTE » fort peu évangélique !

Dans l'Église de Saint JEAN, chaque ministère s'exerce à l'intérieur d'un tout, il n'est jamais une emprise sur l'Église Universelle des six Patriarcats ; chaque ministère s'inclut dans l'autre et le présuppose. Aucune opposition du Sacerdoce transcendant(166) et du Sacerdoce du laïcat (167) n'est même pensable. Les dons sont très précis dans leurs pouvoirs. Un laïc est inopérant sur le plan des Sacrements. Les Sacrements ne s'opèrent que par la puissance spirituelle de l'Église et au moyen des Évêques qui sont les organes de cette puissance. L'Évêque Johannite n'a pas à être un administrateur. Il intègre la multitude humaine au corps liturgique et le corps reconnaît en lui son chef imposé par la volonté divine en vue de cette
intégration.

L'Église mystique de Saint JEAN, charismatique dans le silence absolu de chacun est, enfin, la PENTECOTE continuée donc actuelle prolongée dans le monde. Elle permet et inspire ce qui échappe à toute organisation :
la Sainteté, la vie mystique, l'Église domestique, ministère du sacerdoce royal (1 Pierre 2 : 9) au coeur du monde ; la hiérarchie en tant que moyen de grâce sacramentelle s'accomplit dans le sacerdoce des fidèles.

165 - Et, pourtant nous y sommes confrontés bien souvent, si ce n'est par obligation pour défendre notre cause.
166 - Sacerdoce transmis par Ordination grâce aux Apôtres et à leurs successeurs.
167 - Tout baptisé, ayant abandonné la vie du « vieil homme » pour recevoir celle du Christ, devient, de ce fait, PRETRE par LUI, avec LUI et en LUI, pour rendre sacrées toutes ses actions.
_________________________

+

Jésus Notre Sauveur, Christ et Roi,
Pardonnez-nous, Sauvez-nous.

Notre-Dame de Bonté
Soyez-nous favorable.

Notre Dame du Monde
Intercédez pour nous.

Une dizaine du chapelet.

Saint-Joseph, veillez sur nous ;
Saint Michel Archange, défendez-nous ;
Saint Gabriel, donnez-nous la force ;
Saint Raphaël, guérissez-nous ;
Saint Jean, priez pour nous ;
Saint Benoît, priez pour nous ;
Saint Martin, priez pour nous ;
Sainte Héléne, priez pour nous ;
Sainte Odile, priez pour nous.

Seigneur, donnez-moi le savoir et le pouvoir
faire Votre seule Volonté pour vous rendre
témoignage dans mes pensées et mes actions.

Imprimatur + Johannes Episcopus
Uxomoe die 15 augusti 1968

CHAPELLE A NOTRE DAME DU MONDE
MADONE DE L' EXEMPLE
1er Sanctuaire de l' EGLISE DE SAINT - JEAN
EXMES dans l' Orne.

T.V.N.O.

V ivre Son VOULOIR

O béir à Son ORDRE

N aître à Sa NAISSANCE

T émoigner de Son ALLIANCE

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ORDRE DES NOUVEAUX TEMPS

prédit par JESUS Lui-même ( Agraphon de Clément de Rome)

prophétisé par le Bx L.M. GRIGNON DE MONTFORT ( 17e S.)

annoncé par Jean STAHL dés 1965 ( in " Notre-Dame du Monde")

constitué en 1968 ( cf." Retour à l' Unité de la Foi ")

promulgé la nuit de Noël 1973 - Exmes dans l' Orne.

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REVELATION *

"... Et à l' Ange de l' Eglise qui est à PHILADELPHIE, écris : ... Parce que tu as gardé la Parole de ma patience, MOI, je te garderai de l' épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver tous ceux qui habitent sur la terre..."

" Celui qui vaincra, j' en ferai une colonne du Temple et j' écrirai sur lui le Nom de mon DIEU et le Nom de la Cité de mon DIEU, de la nouvelle JERUSALEM qui descend du Ciel..."

* APOCALYPSE de St-JEAN, III. 7-12

Mgr Jean STAHL tenait sa filiation Apostolique de


Mgr Tugdual(1917-1968), de son vrai nom Jean-Pierre Danyel né en 1917 à Sées et décédé en 1968 à Nantes, est un un des promoteur de l'"Orthodoxe celtique" en France, et particulièrement en Bretagne. Il est considéré comme un Saint par l'Église orthodoxe celtique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tugdual_de_Saint-Dolay

Tout les amis de l’Eglise Gallicane connaissent en vrai ou par photo le triptyque qui se trouve dans la chapelle primatiale Saint Jean Baptiste de Bordeaux. Nous devons cette œuvre artistique et surtout spirituelle à Saint Tugdual de Saint Dolay, dont je vous propose de découvrir la vie si surprenant mais tellement attachante.

Mgr Tugdual, de son vrai nom Jean-Pierre Danyel est né en 1917 et il se convertit durant sa longue captivité en Prusse orientale lors de la seconde guerre mondiale. A son retour, il doit lutter durant un an pour retrouver la santé qui ne reviendra jamais totalement mais qui lui permettra de commencer ses études théologiques auprès de Mgr Marc Fatome à Nantes. Ayant un grand esprit d’universalité, il étudiera à fond la théologie catholique, la théologie protestante et la théologie orthodoxe. Ordonné prêtre au début des années cinquante par Mgr Fatome, il exerce son ministère à Nantes jusqu’au décès du Père Marc. Peu après la famille d’une personne qui a trouvé la guérison à la suite de ses prières lui offre un terrain à la limite entre le Morbihan et la Loire Atlantique.

Ainsi donc en 1955, il vient s’installer dans le Bois juhel sur la commune de Saint Dolay. L'endroit était marécageux, couvert par les eaux en hiver. Divisé en petits lopins de terre séparés par des haies naturelles, les petits propriétaires qui l'exploitaient élevaient quelques vaches laitières et cultivaient quelques arpents. Un menhir, toujours en place, rappelait qu'autrefois les hommes considéraient cette terre comme un lieu sacré. Il voulut en ce coin de basse-Bretagne consacrer sa vie à la contemplation en tant qu’ermite. Plus tard, il dira lui-même qu’un an auparavant, si quelqu’un lui avait dit qu’il serait ermite, il l’aurait traité de fou. Mais dans ces bois il "sentit la présence réelle de l’être sans nom" comme il l’écrira dans un de ses cahiers de méditation spirituelle.

Les premiers temps, il vécut très pauvrement dans une hutte de branchages. Les habitants alentours lui apportaient de quoi se nourrir. Puis on lui bâtit une petite chapelle en bois. Il dédia son ermitage à la Sainte Présence. Avec le temps, il finit par avoir un ermitage en dur et une chapelle. L'intuition prophétique de cet homme était de restaurer la spiritualité du monachisme celtique et la tradition des évêques-abbés. C’est dans ce but qu’il fut sacré évêque et prit le nom de Tugdual, l'un des Sept Saints Protecteurs de Bretagne. Cette consécration fut célébrée par Mgr Irénée d’Eschevannes, évêque et futur patriarche de l’Eglise Gallicane en 1957. Mgr Irénée et Mgr Tugdual restèrent toujours en pleine communion en s’entraidant et s’assistant mutuellement. Le triptyque en est la preuve matérielle par excellence.



Photo: Monseigneur Tugdual (à gauche) et Monseigneur d'Eschevannes (à droite).

Le Seigneur dota Mgr Tugdual de nombreux charismes et dons naturels. Il était poète, iconographe, prédicateur de talent, et possédait un don de guérison. On venait lui rendre visite, parfois de loin, dans l'espoir d'obtenir des grâces par ses prières. Beaucoup s'en retournaient exaucés. Il écrivit également, dans une vingtaine de cahiers, de nombreux commentaires de l'Ecriture. C’est une source spirituelle véritable qui m’a permis de composer, il y a quelques années, une partie des textes (Introït et Offertoire) de la messe de Sainte Alphonsine de Gazinet. Petit témoignage de sa vie spirituelle que je tiens de mon ami Mgr Gall, qui fut ordonné prêtre et évêque par Tugdual : "Il riait tout le temps et les repas était émaillés de blagues en tous genres, mais il pouvait aussi tout d’un coup se lever, partir à la chapelle et chanter toute la nuit les 150 psaumes de David". Cela nous montre bien que l’on peut vivre une vie spirituelle très forte tout en gardant l’humour. D’ailleurs sans humour, la vie érémitique doit vite devenir invivable.

Epuisé et à bout de force il s’endormit dans la paix du Seigneur le 11 août 1968, à l’âge de 51 ans. Avant de mourir il prophétisa que dix ans après sa mort des moines viendraient relever son ermitage. En effet, une communauté de moines d’esprit celtique a reconstruit la chapelle qui est maintenant une superbe église en bois : la cathédrale Notre Dame du Signe. Je me suis rendu deux fois au monastère de Saint Dolay, notamment au mois d’août 2005 pour le Jubilé de l’installation de Saint Tugdual en Bretagne. Lors d’une de ces visites l’évêque-abbé du monastère m’a remis une relique de Saint Tugdual, et je lui ai remis une relique de Sainte Alphonsine de Gazinet.

Père Raphaël Steck
http://www.gallican.org/irenee.htm





Mgr Tugdual la tenait lui même de


Mgr d'Eschevannes Carlos d'Eschevannes,de son vrai nom Charles Marie Joseph Poncelain d'Eschevannes, né à Vitry-le-françois (Marne) le 26 juin 1886 de Émile Célestin et de Anne Marie Valentine Lebrun, mort à Paris le 28 juin 1970, est un écrivain, poète, militaire, médecin. Évêque puis patriarche de l'Église gallicane de 1954 à 1970. Son nom ecclésiastique était : Mgr Irénée Poncelain d'Eschevannes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_d'Eschevannes

1968 - Jean STAHL, ( 19 mars 1924 - + 2 mars 1994 )missionné pour l' ALLIANCE DU MONDE

Certificat de Consécration

ERMITAGE+St DOLAY+ MORBIHAN
+ BRETAGNE
+++

INTRUMENT DE CONSECRATION EPISCOPALE

TUGDUAL, Le plus petit des Siens, Archevêque de DOL, à quiconque aime JESUS, PAIX, SALUT, JOIE sans fin !

Q’ il soit connu et attesté par ce document que, dans la nuit de Pâques du treize au quatorze avril mil neuf cent soixante huit, Nous, soussignés, avons, selon le Rite Byzantin et selon les ordonnances de la Sainte Eglise, imposé les mains au Prêtre Jean Joseph STAHL pour le consacrer

EVEQUE DE L’ ALLIANCE DU MONDE

Ayant son siège épiscopal à EXMES ( Normandie).




Nous lui avons confié le Supériorat parfait de la Communauté « NOTRE-DAME-DU-MONDE » avec la pleine liberté glorieuse des enfants de DIEU.

Préalablement Mgr SULIAC avait procédé à la révision eucologique des Ordres reçus par lui.

En témoignage de quoi nos Seings et signatures manuscrits à Saint DOLAY, en notre ermitage, béni de DIEU, ce même jour de Sa Grâce Ineffable

PAIX A TOUS !

LA SAINTE EGLISE CELTIQUE


EGLISE MYSTIQUE Indépendante de SAINT-JEAN.





33 - JEAN PATMOS-MYSTIQUE INDEPENDANTE JOHANNITE;
1/Validité de cette succession Apostolique reconnu par le Patriarcat Romain en une lette de Son Em. le Cardinal MERCATI , Bid-Arc du Vatican, adressée ) Son Ex. Mgr IRENEE D' ESCHAVANNES;
2/Archevêque Prélat de Sa Sainteté.



EGLISE DE SAINT-JEAN
Chapelle à Notre Dame du Monde " Madone de l' Exemple "
1er Sanctuaire de l' EGLISE de SAINT-JEAN
Place de l' Eglise
61310 - EXMES
- Joël Lecerf, "Père Joël", Prêtre ordonné en 1993 par Mgr Stahl assisté de Mgr Laurent-Philippe De Coster, ce dernier membre de l' Eglise depuis 1980.



Chez Monseigneur Jean Stahl

Premier Évêque de l’Eglise de Saint Jean, et de Notre Dame de l’Alliance du Monde.

en la présence de Mgr Laurent-Philippe de Coster

Archives Eglise Mystique de Saint-Jean : Assemblée 1976 du Siège Ecclésial Œcuménique de Genève (Suisse) à Exmes (Orne), France. (Dissout vers 1980).



Ci-dessus, sur la photo en partant de la gauche, le deuxième est Mgr Jean Stahl, le sixième Mgr Philippe-Laurent de Coster.
















http://levende-water.skynetblogs.be/archive-day/20081125


E-books by Reverend Philippe Laurent De Coster, D.D.
available on “Scribd” ) :


Eglise de Saint Jean This Church of Saint John, is a mystical apostolic church in the lineage of the Apostle Peter in Antioch, brought to us through Archbishop Joseph René Vilatte. The lineage is Orthodox, and called the Antiochean Jacobite Succession. The Church gathers all believers in Jesus Christ, and is a church of divine love, Christ's love.
The founder of this church is the frenchman, Jean Stahl. First he was a Roman Catholic priest, a Cistercian monk. He lived for awhile in seclusion, treading the mystical path; and, finally was consecrated bishop by the well-known Tugdual, living in seclusion. I have known bishop Jean Stahl since 1976 until he died, and worked with him as well. I was called on the ecclesiastical identity card "active member". Sometime after his death, his wife Gabriel died, and I was called to service the
burial. Nothing is left of the Church, manor house is sold. Maybe the chapel where I celebrated the Holy Mass may still be there, open to everyone, as so many chapels are found in France. The church is being continued by a colleague of mine, called the Mystical Church of Saint John.

Ce que Monseigneur Jean Stahl a commencé, nous le continuons.

Mgr Laurent-Philippe De Coster " Philippus Lorientus " Archevèque B.Th., D.D. de l' Eglise Vieille Catholique Romaine Latine de Flandres (Hors Vatican). Evêque Vieux Catholiques Romain de Rite Latin et Traditionnel. Archevêque titulaire de Thagaste ( E.U.N.A. ). Docteur en Théologie " Honoris Causa " ( anglo saxon ). Oblat séculier de Saint Benoît ( juridiction spirituelle de l' Abbaye Saint Pierre de Steenbrugge ) Lez Bruges, dans la lignée des Succession Apostolique de Saint-Pierre à Antioche par Mgr Joseph René VILATTE et de Rome (Ultrech/Brésil), ainsi que des lignées apostoliques issue du Patriarcat Syriaque Ortodoxe d' Antioche.

Lequel, consacra évêque le 18 octobre 2008 :

( E-books by Reverend Philippe Laurent De Coster, D.D.
available on “Scribd” ) :


Monseigneur Claude Calmels Beaulieux was consecrated to the Episcopate, on Saturday October 18, 2008. 




+ Claude sous le nomen d' "URIEL". Quid d' URIEL ? (souvent appelé « Feu de Dieu », son nom vient de « Aor » la Lumière. La fulgurance de la Lumière rend mieux l’idée qu’il évoque. Son attribut symbolique est l’éclair).



" Uriel " Analyse :
Les quatre personnages forment un triangle au centre de l'œuvre, géré par un jeu de mains et de directions explicites. La Vierge Marie, parée de son traditionnel habit bleu (tradition médiévale), pousse de sa main droite Jean-Baptiste enfant, à parler à l'enfant Jésus, béni par sa main gauche. L'ange Uriel assiste à la scène, et montre du doigt Jean-Baptiste, avec un regard pour le spectateur, comme pour lui suggérer d'entrer à son tour dans la scène. Il est un intermédiaire entre le spectateur et les autres figures du tableau. Au loin, le paysage sombre permet de jouer sur le clair-obscur, et de faire ressortir avec plus d'importance les zones de lumière qui dirigent notre regard : les visages notamment, mais aussi les mains et les trouées dans les rochers, qui sont comme un appel au lointain et à l'horizon, donnant une certaine profondeur à la scène, grâce aux sfumatos chers à Léonard.



Père claude, son chemin :

- 12 décembre 2007, après avoir reçu dans un premier temps les Ordres Mineurs, fut ordonné Prêtre Vieux Catholiques par Mgr Christian Vestraet, Evêque Primat de la petite Eglise Apostolique Vieille Catholique, anciennement petite église vieille catholique steeveniste et prenant le nomen de : + Père claude.

- 18 octobre 2008, Sacré Evêque au sein de l' Eglise Vieille Catholique de l' Union Latine hors Utrecht, prenant le nomen de : Mgr " Uriel " et ce, par Mgr Philippe Laurent de Coster. B.Th., D.D. Archevêque de l' Eglise Vieille Catholique Latine de Flandres(hors vatican).

Réveiller la Mission de Saint Jean, Priez pour moi.

- 28 octobre 2009, Nommé Archevêque-Primat et ce, pour la France et ses missions Johanniques dans le monde par Mgr Philippus-Laurientus De Coster, Archevêque de l' Eglise Vieille Catholique Latine de Flandres (hors vatican), titulaire de Thagaste, Oblat séculier de Saint Benoît. Juridiction, Abbaye Saint-Pierre, Steenbrugge, Lez Bruges.

- 2 février 2010, Intronisé avec remise de Pallium par Mgr Philippus-Laurentius De Coster, Archevêque de l' Eglise Vieille Catholique Latine de Flandres (hors vatican, titulaire de Thagaste, Docteur en Divinité Honoris Causa.
Eglise de Saint Jean le Mystique Siège Primatial
" Ermitage de Saint Jean
2, rue des Jardins
55210 - Vigneulles les Hattonchâtel,  France.

---L' Eglise est administrée par les Evêques, plaçés sous l'autorité du Primat. Ils rendent compte de leur gestion devant le Synode. Formé par l'ensemble du clergé et les délégués des fidèles, le Synode se réunit tous les ans. Il est de tout temps l'autorité souveraine de l'Eglise.

à l' attention des Prêtres.



" Le Sacerdoce, c'est l'amour du coeur de Jésus "

"Recentrons notre sacerdoce sur le Christ" 


Etre un homme de Dieu ce qui suppose :

un amour inébrenlable vivant et très personnel du Christ. Tous les autres buts sont secondaires

Interrogation du Maître à Pierre:

" M' aimes-tu ? " dans l' Evangile de saint Jean.

Entretenir cet amour par la méditation, l' oraison, la visite au Très Saint-Sacrement.

Assiduité.

Le matin au pied du Tabernacle, au moins une demi-heure avant sa messe, et le soir pareillement avant de fermer l' église.

Etre un "grand priant ".


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LITURGIE DE RITE SYRIAQUE

MESSE PRATIQUEE EN FRANCAIS.

1/ Plus courte que la messe de Saint-Jacques la Liturgie de SAINT JEAN L' EVANGELISTE en usage les jours fériés et les dimanches ordinaires de l' année.

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2/ puis de toutes les Anaphores, nous avons choisi celle des Douze Apôtres, l'une des plus anciennes, sinon la plus ancienne après l'anaphore-modèle de saint Jacques.

- l’ Avant-Messe,
1er service dit service de Melchisedech,
2ème service dit Service d' Aaron

- la Messe des Catéchumènes,

- la Messe des Fidèles

- le Service des Ablutions.

L'Avant-Messe, composée des deux services dits de Melchisédech et d'Aaron, est d'institution relativement récente, faite sur le plan des heures canoniales, ne s'est introduit dans la Liturgie Syrienne que bien après que le renvoi des Catéchumènes » en eut disparu. N'ayant plus besoin de cacher les oblats aux regards des catéchumènes et des initiés, les Syriens finirent par les apprêter sur l'autel même avant la Messe, au lieu de les porter en procession, du Diaconicon au Sanctuaire, à travers toute l'église, au moment de l'Introït. Aujourd'hui encore, dans les Messes pontificales c'est le diacre et non le célébrant qui monte à l'autel prépare les oblats, pendant que le prélat est à son trône.

La Messe des Catéchumènes, autrefois très simple, composée de leçons, de prières, de chants de psaumes et d'homélies s'est ressentie, aux IVe et Ve siècles de l'influence byzantine : addition de l'hymne «Fils Unique et Verbe du Père céleste du Trisagion », etc.

La Messe des Fidèles, avec, comme préface, l’ Introït, est la plus ancienne de toutes. Sauf pour quelques « secrètes » qui s'y sont introduites, notamment au moment de la Communion, elle est restée telle que la décrivirent saint Cyrille de Jérusalem (en 347), les Constitutions Apostoliques (fin du IVe ou début du Ve siècles) ou la moniale Ethérie dans sa Peregrinatio ad loca Sancta, ou que cite saint Jean Chrysostôme (347-407) dans ses homélies antiochiennes.

Notons que la récitation du Credo à la Messe a été introduite par Pierre-le-Foulon, Patriarche d'Antioche, pour protester contre les décisions du Concile de Chalcédoine. De la liturgie syrienne, le Credo passa à toutes les autres.

Le Service des Ablutions enfin est, comme l'Avant-Messe, d'institution relativement récente. Les gestes matériels des ablutions se faisaient en silence, la piété du clergé a meublé ce silence de paroles appropriées. Ce qui n'était autrefois que l'expression de la piété individuelle est devenu peu à peu une tradition respectable et respectée.

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La Tradition Syriaque en France.

Bref Historique:

La Tradition Syriaque unit entre elles plusieurs Juridictions ecclésiastiques:

Orthodoxes ou Catholiques qui ont essaimé le Moyen Orient jusqu'aux Indes.

Au delà des clivages politiques qui conduisirent trop souvent à des divisions aujourd'hui largement dépassées, l'Eglise Syrienne possède la plus ancienne Liturgie Chrétienne.

Elle hérite en effet de la première communauté de Jérusalem et du glorieux et antique Patriarcat d'Antioche dont elle est la "Fille aînée".

Après 70 années de captivités à Babylone (536-606 av J.C), les Hébreux adoptèrent la langue Syro-Araméenne.

C'est dans cette langue que fut écrit le Talmud (recueil de traditions rabbiniques).

Et c'est encore dans cette langue parlée par Lui-même, Sa Ste mère et Ses Apôtres, que Jésus célébra la première Liturgie Eucharistique qui au Cénacle préfigurait et actualisait Son Sacrifice sanglant du lendemain sur le Golgotha (par lequel, soit dit en passant, Il abolissait en les accomplissant tous les autres sacrifices),exactement comme sur son ordre et depuis, les prêtres Chrétiens renouvellent ce Sacrifice en offrant au Père la Divine Offrande (St Qurbana) d'une manière non sanglante, satisfactoire et propitiatoire pour la régénération de l'Homme.

C'est en cette même langue, au moins en partie, que les Eglises-soeurs des familles Syro-Orthodoxes ou Syro-Catholiques célèbrent encore l'Eucharistie (St Qurbana) qu'elles appartiennent à l'Eglise-mère d'Antioche ou aux "Chrétiens de St Thomas" (Chrétientés Syriaques des Indes).

Elles emploient pour ce faire la Liturgie dîte "Mère de toutes les Liturgie":

l'anaphore attribuée à St Jacques ,"frère"(cousin) du Seigneur et premier Evêque de Jérusalem.

C'est pourquoi l'on parle communément de la "Liturgie d'Antioche-Jérusalem".

Les Eglises Syriennes(ou Syriaque), peuvent légitimement revendiquer l'héritage directe de l'Eglise de Jérusalem.

L'Eglise Syrienne se dit aussi, comme nous l'avons vu,"fille aînée d'Antioche".

Fondée en 301 av J.C par Antiochos (325-261), la ville d'Antioche était la Métropole de la "Grande Syrie" (qui englobait alors la Palestine et une partie de l'actuelle Turquie).

C'est en cette ville que Pierre, le "Prince des Apôtres", fonda son premier Siège avant de se rendre à Rome où il sera martyrisé en 67.

Lorsque Jérusalem, en 70, fut mis à sac par l'Empereur TITUS, les Chrétiens vinrent nombreux se réfugier à Antioche, cette Métropole où l'on parlait une langue qu'ils connaissaient:

le Syriaque.

C'est dans cette ville que, pour la première fois, on donna au disciple du Christ:

"le Nazaréen", le nom de Chrétien.

C'est encore à Antioche que, pour la première fois, St Ignace désignera comme appartenant à l'Eglise "Catholique"(Universelle) toutes les "Eglises locales" qu''unit la profession Orthodoxe (droite) de la Foi.

Il ne peut exister d'unité Catholique hors de l'Orthodoxie de la foi professée et de la rectitude des rites sacramentels.

Les Eglises de la famille Syro-Orthodoxe (Eglises Orthodoxes Orientales) et de la famille Syro-Catholique sont d’ origine du Moyen -Orient (Iraq, Liban,Turquie,etc) et aux Indes du Malabar-Malankar (Kerala ou Sud de L'Inde).

Même si, aux origines de l'expansion du Christianisme de nombreux missionnaires orientaux de Tradition Syriaque parvinrent en Occident (de même qu'il parvinrent à la suite de St Thomas, jusqu'aux Indes et en Chine), la latinisation, puis la romanisation des rites nous tinrent à l'écart de cette vivifiante Tradition Originelle.

Il fallut donc attendre, à la faveur hélas! des récentes convulsions historiques qui secouèrent le Moyen -Orient, pour que des communautés entières soient contraintes de quitter leurs terres pour rejoindre nos lointaines régions.

Et c'est ainsi que nous découvrons enfin ces antiques chrétientés, descendantes de ceux qui nous apportèrent l'Evangile du Salut.

Le Catéchisme ne nous en avait pas parlé et nous ignorions qu'avant d'aller à Rome, St Pierre dirigea l'Eglise d'Antioche.

Nous ignorions aussi ou nous oubliions que les douze Apôtres et Disciples partirent évangéliser les quatre points du monde et que, bien évidemment, leur enseignement, tout comme leur manière de louer Dieu, s'adaptèrent aux us et coutumes locales (d'où la constitution d'écoles théologiques et de rites particuliers).

Aujourd'hui donc, nous savons grâce à ces déracinés, victimes du fanatisme qui, providentiellement témoignent auprès de nos peuples de ce que furent nos racines oubliées.

Mais tous ces frères meurtris, le plus souvent, prient naturellement dans leurs langues et, pour ne pas risquer de perdre leur identité, s'agrippent légitimement à ces marques de leur identité !

Evidemment, pour nous autres Occidentaux, c'est comme si on nous parlait Araméen, et pour cause ! alors évidemment, même si nous sommes ravis d'entendre un peu et même d'apprendre l'Araméen pour communier plus largement aux sources vivifiantes de la "Tradition Apostolique" telle qu'elle nous est transmise inaltérée par ces Eglises, nous autres fils et filles d’ un occident qui fut chrétien, apprécions cependant de rencontrer sur nos chemins telle ou telle communauté religieuse qui, reçue dans l'une ou l'autre de ces antiques Eglises Orthodoxes Orientales (Syriaque , Copte, Ethiopienne...) célèbrent, au moins en partie, dans nos langues occidentales ces merveilleuses Liturgies Orientales et nous découvrent, à travers des traductions, l'extraordinaire richesse des "Pères Apostoliques" et, tout simplement, nous révèlent qu'elles sont nos propres racines..

Nous avons aujourd'hui en France plusieurs Eglises appartenant à la Tradition Syriaque, lesquelles, chacune à sa façon, transmettent l'héritage cultuel et culturel auquel s'attache notre Association:

Célébrant en Syriaque et Arabe, sous l'autorité de l'Archevêque Syro-Orthodoxe de l'Eglise Patriarcale d'Antioche, son Em Mor Severius:

-La Paroisse Syro-Orthodoxe de Montfermeil (93 370):
Rd Père Yakup AYDIN,
6,Allée Jean Maridor.93190 LIVRY GARGAN
Tel:01.43.30.62.47
http://cso-france.voila.net/index.html
http://sor.cua.edu/(Nous ne donnons ici que la Paroisse principale, pour tous renseignements complémentaires,se renseigner auprès de Monsieur le Curé)

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*Sous l'autorité du Patriarcat Syro-Catholique d'Antioche:

Eglise St Ephrem,
17 Rue des Carmes,
75005 PARIS
Tel:01.43.54.77.52/01.45.49.72.98
http://www.cerclesyriaque.fr/

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Célébrant en Français et Syriaque, sous l'autorité du Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone, Mar Philipose-Mariam.

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde,
61300 CHANDAI-Brévilly.
Tel:02.33.24 79.58
http://eglise.syro-orthodoxe-francophone.over-blog.com/article-39023381-6.html
(Cette métropolie liée à l'Eglise du Malabar, possède en France et en Afrique Centrale d'assez nombreuses paroisses ou chapelles. Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser au Monastère Métropolitain.)

http://les-amis-de-la-tradition-syriaque-syro-orthodoxe-syro-catholiqu.over-blog.com/

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MGR BERTIL PERSSON,
Évêque et directeur de St. Ephrem Instituts, Stockholm (Suède), et autres titres ecclésiastiques: Un bref aperçu.
Mgr Ferry Nikolaus Cedarhotm reçut les Ordres Mineurs le 9 mai 1943, et fut ordonné prêtre le 13 juin 1943, et fut consacré évêque le 6 décembre 1949 par Mgr Arthur
Wolfort Brooks de l'Eglise Apostolique Épiscopale. Mgr P.N. Cedarhohm fut consacré sub conditione en Suède par Mgr Herman Philippus Abbinga le 31 mai 1951
Mgr Ferry Nikolaus Cedarholm consacra Monseigneur Bertil Persson le 12 décembre. 1971. Monseigneur Bertil Persson reçut maintes consécrations épiscopales sub conditione afin de renforcer les liens dans le Vieux Catholicisme Romain, Orthodoxe, Anglicane et Épiscopale. Les grandes consécrations épiscopales sub conditione furent comme suit:
Le 7 novembre 1986, par l'Archevêque-Primat Mgr Wallace de Ortega Maxey-, assisté par les évêques Daniel Nelson McCarty, Emile Rodriguez Fairfield, Robert Ramm, _-Arthur Garrow, Jürgen Bless, Paul-Christian G.W. Sclultz.
Le 14 juin1987 par Mgr Forest Ernest Barber, assisté par les évêques Émile Rodriguez Fairfield et Paul Schultz pour l'Eglise: "Igreja Cathôlica Apostôlica Brasileira (Mission Scandinave)".
Le 15 juin 1988 par l'Archevêque Francisco J. Pagtakhan, assisté des éveques Émile Rodriguez Fairfield et Paul¬Christian G.W. Schultz, pour l'Eglise Catholique Indépendante des Philippines (Archédiocèse Europeénne) sur la demande de l'Evèque Suprême Monseigneur Dr. Macario V. Ga, DCM, S TD.
Le 17 septembre 1988 par Monseigneur Robert Amadou, afin d'obtenir la succession apostolique du Patriarcat Syriaque d'Antioche et de tout l'Orient.
L e 28 février 1989 par l' Archévêque-Primat joseph John Skureth assisté par les évêques Francisco J. Pagtakhan et Larri- Lee Shaver, pour la Mission Scandinave du "The Western Orthodox Catholic Church".
Le 13 octobre 1990 par l' Archévéque Metropolitain et Primat Philip Lewis, de l’ Eglise. Orthodoxe Éthiopienne Copte, assisté par les évêques présents
Le 14 juin 1994 par l'Archevêque-Primat Robert S. Zeiger pour régulariser la succession apostolique de l'Eglise Orthodoxe Russe.
(1)


Dom. Luis Fernando Castillon Mendes & Mgr Bertil Persson. 

http://www.canc-mn.com/PAGES/history.html

patriarch Luis Castillo Mendez ICAB, died of a heart attack today. He was about 85 years of age. I visited with him last January 2009 and he was then in good health. He received me cordially and we had a good conversation about his many American friends.
May he rest in peace.
+Peter Paul


Eglise nationale catholique apostolique du Brésil ... 

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marque déposée à l' I.N.P.I. - Logo E.M.S.J.- "Eglise de Saint Jean le Mystique", © 2008 Mgr Uriel + claude

- The Mystic Church of Saint John, Mission de Saint-Jean l' Evangéliste" / E.M.S.J./ Mission de Saint Jean l' Evangéliste "/ Ton Nom, Seule Gloire.

Dans les pas de l’Apôtre et Évangéliste Saint Jean

Pour Saint Jean, aucune trace de beauté ne le laisse insensible. Chaque onde qui fait vibrer ses facultés mystiques lui apporte en même temps le message de Son Seigneur, qui donne à tout un sens si profondément personnel.

Je suis la source d’eau vive…

Je suis la lumière…

Je suis la route …

Je suis le pain…

Je suis la pierre…

Je suis la porte…

Je suis la fleur des champs…

Par ses réactions devant la belle nature, Jésus nous en donne l’intelligence et nous situe dans l’optique où nous devons la regarder. C’est Lui-même, éternelle Sagesse, « reflet de la lumière éternelle, miroir sans tache de l’activité de Dieu, image de son excellence » qui, devant s’incarner, s’est préparé un « Temple » digne de lui, un cadre magnifique pour le « Visage » qu’il est de la substance du Père.

Dans la Mission de Saint-Jean l' Evangéliste, il y a plus que la gloire lumineuse qui remplissait la Tente de réunion, ou le Sanctuaire du Temple de Salomon à Jérusalem :
Jésus-Eucharistie y demeure et avec Lui toute la Trinité, le Palais du Roi des Rois.

Sous le toit de l’Eglise Mystique (Spirituelle), la Sainte Hostie est à honorer plus que l’agrément ou le désagrément des us et coutumes de toute autre Communauté Ecclésiale. L’Eglise Mystique de Saint Jean est axée sur l’Eucharistie, centre de notre vie.

La liturgie est une préfiguration de celle, grandiose, du Ciel que nous décrit Saint Jean dans l’Apocalypse. Nous qui aimons à vivre déjà les temps futurs, devons aimer cette anticipation.

L’allure protocolaire d’un Rituel ne nous masque pas la vivante réalité, car le Sacrifice de la Croix, l’Eucharistie, se perpétue sous nos yeux et bien que le Christ soit glorieux, il nous est facile d’évoquer la Cène et le Calvaire.



La Mission de Saint-Jean l' Evangéliste reste fidèle aux Rites de la Liturgie Traditionnelle ( Saint Pie V avec chants grégoriens ). Elle peut conférer la prêtrise à des hommes mariés dignes du ministère conformément à l’ enseignement des apôtres - Le diaconat peut être féminin - Administration du sacrement de communion sous les deux espèces - Bénédictions ponctuelles du remariage des divorcés.

Le Consécrateur de Monseigneur Claude Calmels Beaulieux, Monseigneur Laurent-Philippe de Coster est issue de la lignée Apostolique de Saint-Pierre à Antioche par la transmission de Mgr Joseph René VILATTE et de Rome (Utrecht/Brésil), ainsi que des lignées apostoliques issue du Patriarcat Syriaque Ortodoxe d' Antioche.

























Successions Apostoliques qui se rapportent à Antioche et Rome principalement, donc d’ une validité incontestable. Ce qui fait que tous les sacrements administrés à la Chapelle ne peuvent être mise en doute par l’Eglise Romaine.

De même que tout chrétien participant au culte a droit après avoir demandé pardon à Dieu de ses fautes de recevoir le sacrement de l’ Eucharistie. Par celui-ci Jésus vous apporte la guérison spirituelle en vous comblant de lui.


Succession Apostolique de Mgr Jean Stahl :

1877 - ATHANASIUS

1887 - JULIUS 1er

























1891 - THIMOTHEUS 1er
Mgr J.R. VILATTE




1900 - PAOLO MIRAGLIA - Gulotti
Bp Stefan Kamiński,
Bp Joseph Renev Vilatte - siedzi.



L'Eglise a été fondée par le Seigneur Jésus-Christ. Chaque dimanche par le Credo, nous affirmons qu'elle a été fondée UNE. Cette unité ne s'exprime aucunement par le biais d'une organisation unique, dictatoriale et bureaucratique. Les premiers siècles de l'Eglise nous ont montré l'idée apostolique de cette "organisation" des communautés Chrétiennes; et c'est ce schéma qui est à la fois véritablement catholique et seul respectueux du désir comme du vouloir de Jésus Christ.

L'Eglise de notre Maître a été fondée par Lui-même sur la Foi que l'Apôtre Pierre confessa le premier, et non sur sa propre personne. C'est l'explication qu'en donnèrent mille ans d'histoire de l'Eglise ainsi que l'exégèse des pères de l'Eglise pendant les cinq premiers siècles; parmi eux Saint Cyril d'Alexandrie, Saint Hilaire de Poitiers, saint Jean Chrysostome et bien d'autres. Nous croyons donc que le Christ a institué son Eglise visible dont il est le CHEF UNIQUE. Prolongeant son oeuvre, l'Eglise continue dans le temps la présence du Verbe Incarné. Par elle, la vie divine est communiquée aux âmes. On a souvent présenté l'Eglise comme "le corps mystique de Jésus Christ". C'est une très heureuse expression.

Jésus Christ a également fondé son Eglise en envoyant aux nations le collège des douze Apôtres qui avaient été choisis par Lui. Ces Apôtres étaient revêtus d'un triple pouvoir d'enseignement (prédication de l'Évangile), d'Ordre (administration des sacrements, direction des fidèles) et de sanctification. Conformément à l'enseignement constant de l'Eglise, nous croyons que les pouvoirs des Apôtres ont été transmis aux Évêques leurs successeurs dans la suite des temps. Les ministères sacerdotaux subviennent donc aux besoins des âmes pour édifier perpétuellement le Corps du Christ qui est l'Eglise.

LES PATRIARCATS APOSTOLIQUES

Les Apôtres ont donc répandu et prêché la Foi chrétienne. Ils ont groupé des fidèles et proposé des prêtres et des diacres aux églises qu'ils fondaient, en gardant la haute direction par dévers eux. Cependant les Apôtres communiquèrent bientôt la plénitude de l'Ordre à des disciples particulièrement aptes. Ces derniers se fixèrent dans les régions évangélisées ou à évangéliser et rayonnèrent à partir de ce point impact.

En résumé, les documents de la primitive Eglise prouvent que les Apôtres ont institué la dignité hiérarchique supérieure, connue plus tard sous le nom d'épiscopat, en élevant certains disciples à la plénitude de l'Ordre, et en leur communiquant, soit immédiatement, soit avant de mourir le pouvoir d'ordre, confirmant le pouvoir de juridiction, ou mission divine, dont ils étaient les dépositaires. Les évêques sont donc institués pour continuer la mission munis des pouvoirs dont Jésus Christ avait investi le collège apostolique en vertu de sa puissance divine. C'est dans ce sens qu'ils sont aussi appelés "successeurs des Apôtres".

C'est ainsi que furent fondés les patriarcats apostoliques; le Concile de Calcédoine établit leur nombre à cinq. Certes le choix de certaines villes comme sièges des dits patriarcats avait provoqué de vastes remous politiques, mais le concile de Calcédoine vit la fin de ces disputes. En effet, pour des raisons évidentes de commodité, les sièges patriarcaux avaient été érigés au cœur des capitales du monde grec ou romain d'alors. La hiérarchie des cinq patriarcats qui fut définitivement fixée par le concile de Calcédoine en 421, n'implique aucunement la domination d'un patriarcat sur un autre, et encore moins la domination de l'un d'eux sur tous les autres. La présence toute protocolaire donnée à la vieille Rome se basait sur le seul fait que cette ville était alors la capitale de l'empire. Des cinq Patriarcats, celui d'Antioche qui était le seul au début à porter ce nom était le plus vaste en territoire et en nombre d'habitants.

LE PATRIARCAT D'ANTIOCHE

La première fondation de Saint Pierre fut effectivement celle d'Antioche. En effet LE QUIEN l'écrit très clairement dans "Oriens Christianus" (t. 2ème col. 1357-1408):
" Saint Pierre (précise-t-il) établit son premier siège apostolique à Antioche, en l'an 38 et depuis lors, une succession ininterrompue d'Évêques a transmis les pouvoirs de l'Apôtre jusqu'à nos jours."

Le Patriarcat d'Antioche a au cours de l'histoire subi comme toutes les fondations Chrétiennes un certain nombre de vicissitudes. Malgré ces vicissitudes, qui d'un patriarcat puissant, l'amenèrent à devenir un centre ecclésial plus modeste, le siège d'Antioche obtint également toutes les joies surnaturelles, ainsi que toutes les fluctuations de la lente mais providentielle maturation de toutes les saintes églises locales qui composent l'unique Eglise de Jésus Christ.

Après avoir été le Patriarcat le plus vaste en territoire et en nombre d'habitants, Antioche subit beaucoup de persécutions jusqu'à devenir beaucoup plus restreint quant au nombre de ses fidèles. Il n'en a pas moins essaimé dans plusieurs parties du monde, "rattrapant" pourrait-on dire, la perte de son territoire par sa grande influence missionnaire. Il a donné naissance au renouveau de l'Eglise primitive en Occident à l'époque où le vrai œcuménisme n'était ni connu, ni pratiqué.

MISSIONS OCCIDENTALES CREEES PAR LE PATRIARCAT D'ANTIOCHE

Vers la fin du siècle dernier, le Patriarche d'Antioche de l'époque Sa Béatitude IGNACE PIERRE III (connu auparavant sous le nom de Mgr BEDROS avec la charge d'Evêque d'EMESA) conçut un grand projet, très en avance sur les conceptions de son époque. Il s'agissait d'impulser un mouvement pour la réunion de la Chrétienté. S.B. Ignace-Pierre III travaillait déjà à ce projet, à l'époque où il n'était encore qu'Évêque d' EMESA, encouragé par le Patriarche auquel il succéda, S.B. IGNACE-JACQUES III (Mgr MOHORAN). Il consacra donc plusieurs Évêques dont deux portugais Mgr Paul ATHANASIUS , et Mgr Jules François Xavier ALVAREZ. Il nomma ce dernier Archevêque de Ceylan, à la tête d'une Eglise Catholique indépendante.

Cette volonté chrétienne d’œuvrer pour l'unité du monde catholique se rencontra avec l'idéal similaire du prêtre Joseph René VILATTE. Ce prêtre Vieux-Catholique de l'Union d'Utrecht rassemblait une bonne communauté en Amérique du Nord. Il avait été ordonné prêtre par Mgr Herzog, évêque Vieux-Catholique de Berne. Sa communauté était protégée amicalement par la charité de l'archevêque orthodoxe gréco russe WLADIMIR de San-Francisco. Aussi lorsqu'il fut élu par ses fidèles à la charge de l'épiscopat, il fut dirigé vers le Patriarche d'Antioche, S.B. IGNACE PIERRE III. Ce dernier par une Bulle, datée du Monastère de MARDIN, le 29 décembre 1891, autorisait ses propres évêques (consacrés par lui-même) Julius ALVAREZ et ATHANASIUS, à consacrer le prêtre Joseph René VILATTE à l'ordre de l'épiscopat. Mgr VILATTE, prit également le nom de MAR TIMOTHEUS Ier, pour se conformer aux traditions propres au Patriarcat antiochien. Missionnaire et voyageur infatigable autant que dynamique, Mgr VILATTE fonda les missions d'Amérique, d'Europe et d'Afrique. Dans l'organisation du culte chrétien et du service de Dieu, il a toujours voulu se "faire tout à tous" à l'exemple de Saint-Paul. Il n'imposa donc pas à ses missionnaires la divine Liturgie d'Antioche, mais il leur recommanda de se servir des Liturgies déjà existantes, si celles-ci présentent de parfaites garanties de dignité et de validité canonique.

Malgré ses privilèges d’autocéphale, il ne cherchera jamais - alors qu'il en avait le droit - à ériger les églises fondées en Patriarcat. Il est vénéré comme un grand missionnaire. Après avoir démissionné pour des raisons de santé, il mourut en France au monastère de Pont Colbert en 1929, entouré de l'estime et de l'affection de tous.

Son oeuvre devait rencontrer en même temps que des difficultés propres à toute entreprise divine, la bonne volonté des prêtres et des fidèles recherchant le même idéal exigeant que lui. Le tout donna lieu à une filiation épiscopale, comme à la fondation de communautés nombreuses, grâce à la succession épiscopale incontestablement valide de Mgr VILATTE.


LES MINISTERES

Nous le savons déjà, Mgr René VILATTE avait été ordonné aux Ordres Mineurs et Majeurs par Mgr Herzog, Évêque vieux-catholique de Berne (Suisse). Il avait été ordonné successivement clerc, portier, lecteur, exorciste, acolyte, sous-diacre, diacre, et presbyte, les 5, 6 et 7 juin 1885. Ces ordinations avaient eu lieu selon le Rituel vieux-catholique, très proche du Pontifical Romain. La régularité de l'épiscopat vieux-catholique, et de Mgr Herzog en particulier, n'a jamais été mise en doute. La succession apostolique de ce dernier remonte en effet à Bossuet, et de Bossuet à l'un des Douze!

Sept ans plus tard, l'Abbé Vilatte fut consacré Evêque, sous le nom de Timotheus, le 25 mai 1892, en l'Eglise Cathédrale de Notre-Dame-de-la-Bonne-Mort, à Colombo (Ile de Ceylan, ou Sri Lanka aujourd'hui). Le Patriarche Jacobite d'Antioche avait envoyé son autorisation, l'évêque consécrateur était Mgr Antoine-François-Xavier ALVAREZ (Julius 1er), Archevêque Syrien de Ceylan, assisté de Mgr ATHANASIUS et de Mgr GREGORIUS.

Bien que cette cérémonie s’effectua au sein de l'Eglise Syrienne Jacobite, elle se déroula selon les formes du Rite Catholique Romain, à la demande de Mgr Vilatte. La Charte de Consécration de Mgr VILATTE, que nous donnons plus loin, fut signée, non seulement par les Evêques consécrateurs, mais encore par le Consul des Etats-Unis. Mgr VILATTE étant citoyen américain alors, avait là-bas une importante paroisse.

Voici donc la source apostolique de Mgr Vilatte bien établie, car sa filiation remonte en effet, sans interruption, à Evode, premier évêque de la grande Eglise d'Antioche, qui posséda longtemps la primauté dans l'Eglise naissante, avant d'en être dépossédée par celle d'Alexandrie. Evode avait été consacré par Saint Pierre lui-même.

Il existe trois patriarcats d'Antioche:
Le Patriarcat latin, qui est Catholique Romain, sise à Jérusalem depuis le 23 juillet 1847;et, à Antioche, le Patriarcat Orthodoxe; et le Patriarcat Jacobite. Son Patriarche résidait autrefois au couvent de Sophar, il est maintenant à Antioche même. Mgr René VILATTE figure dans le cartulaire de ce Patriarcat. Il nous reste à donner le texte de la Charte de Consécration de Mgr René VILATTE:

"Au nom de l'Éternel, existant en Soi, Dieu Tout-Puissant, Amen, + Antoine-François-Xavier JULIUS 1er, par la grâce de Dieu, Archevêque de CEYLAN, COA et de l'Inde, à tous ceux qui liront les présentes, salut, paix et bénédiction en Jésus-Christ, notre Seigneur. Nous faisons savoir à tous par les présentes lettres que le 25 mai 1892, dans la cathédrale de N.D. de la Bonne Mort à HULDEDORF, COLOMBO, avec l'assistance de Mar PAUL ATHANASIUS, Evêque de KOTTAYAN, Mar GEORGES GREGORIUS, Évêque de NIRANAM, MALABAR (Inde) et en présence d'une grande multitude de chrétiens de notre juridiction et autres, en vertu des pouvoirs à nous conférés par la succession apostolique et par la faveur de S.S.PIERRE III, Patriarche du Siège Orthodoxe d'ANTIOCHE, après avoir invoqué par la prière le Saint-Esprit vivifiant, nous avons imposé les mains sur Joseph-René VILATTE, parisien de naissance, américain de naturalisation; nous l'avons consacré avec les saintes huiles pour la dignité archiépiscopale, suivant les formes du Rite Latin, sous le titre d'Archevêque de l'Ancienne Eglise d'Amérique, et nous lui avons confié le pouvoir d'ordonner des religieux et des prêtres, de consacrer les Eglises, les autels, les cimetières, etc... etc ..., d'accomplir toutes les fonctions appartenant au rang métropolitain.

Donné en notre résidence archiépiscopale, Cathédrale de N.D. de la Bonne-Mort, COLOMBO (CEYLAN) aujourd'hui fête de la Pentecôte, ce 5 juin 1892.

signé:

(sceau) Julius Ier, Archevêque de CEYCLAN, de Goa et des INDES.

(sceau) W.MOREY, Consul des Etats-Unis à CEYCLAN

(sceau) LISBOA PINTO F.E.A.D.M.S.

Rappelons-nous que Mgr René VILATTE s'étant retiré, a été gratifié d'une pension d'archevêque par S.S. Pie IX.

ROME, ET LA VALIDITE EPISCOPALE DE MGR RENE VILATTE.

Rome, conformément à ses règles et usages, n'a jamais discuté la validité de Mgr Vilatte. Dans une lettre de Mgr Ceretti, Nonce Apostolique, lettre publiée par le "Courrier de Bavière", de Munich, et datée du 6 juillet 1925, bien que publiée dans le numéro 11 du même mois par ce journal, il est dit ceci:

"Mgr Vilatte a reçu les ordres mineurs et le sous-diaconat le 5 juin 1885, le diaconat le 6 juin de la même année, et la prêtrise le 7 juin 1885. Ces différents ordres lui furent conférés par Mgr Herzog, évêque "vieux-catholique" de Berne. Les documents qui en font foi portent la signature et le nom de Mgr Herzog." "Quant à sa consécration épiscopale, elle eut lieu le 25 mai 1892. Mgr Vilatte fut consacré par trois évêques Jacobites dans la Cathédrale de l'archevêque Alvarez (Julius Ier), c'est-à-dire en l'église Notre Dame de la Bonne Mort, à Colombo, Ile de Ceylan. Mgr Vilatte est en possession d'une bulle de consécration signée par ces trois évêques, et par le consul américain qui assistait à la cérémonie."

Signé:
"Ceretti, Archevêque de Cérinthe, et Nonce Apostolique."

Voici donc une reconnaissance de la validité de Mgr Vilatte qui tranche tout ...

Or, c'est ici qu'il est nécessaire de se souvenir de cette phrase du Pape Pie XI, à propos du livre de N. Cabasilas:
"La Vie en Jésus-Christ":

"Chez les catholiques, fait parfois défaut la juste appréciation de leurs Frères séparés, parce qu'ils ne les connaissent pas. On ne sait pas tout ce qu'il y a de précieux, de bon, de chrétien, dans les fractions de la vérité catholique. Les blocs détachés de la roche aurifère, sont aurifères eux aussi ! ... "

Et bien avant le Pape Pie XI, l'Eglise s'était déjà prononcée:

"Le Saint-Office estime que les ordinations des Jansénistes et des Jacobites sont valables."

Qui dit cela ? Le Rév. Frère David Fleming, Consulteur du Saint-Office, Définiteur Général de l'Ordre des Frères Mineurs en 1889 . Rév. Frère William,Bénédictin, a d'autre part publié dans une brochure intitulée, "La genèse du culte Vieux-Catholique en Amérique."(Buffalo, 1898), une autre justification de la validité apostolique de cette filiation Jacobite.

"La validité des actes épiscopaux de Mgr Mar Timotheus (alias Mgr Vilatte), a été reconnue par Rome. Un prêtre ordonné par lui est entré dans l'Eglise romaine, il est venu à Rome. Après examen de la Sacrée Congrégation des Rites, son ordination a été déclarée valide, et il a été admis à célébrer sur les autels du Pape."(Op.ct.)

Enfin, le défunt cardinal Richard, Archevêque de Paris, en sa lettre du 17 avril 19, et l'évêque d'Évreux, dans la "Semaine Religieuse" d'Évreux, de la même époque, ont protesté contre les ordinations faites par le même Mgr Vilatte à Paris, en 1900, et tout en les déclarant irrégulières, ont néanmoins reconnu que,
"MALHEUREUSEMENT, ELLES NE SAURAIENT ETRE NULLES ..."(sic)

http://www.haguratelier.com/Rene_J_Vilatte.html
























1954 - IRENEE D' ESCHEVANNES
Mgr Joseph PONCELIN, dit Poncelin d’ESCHEVANNES







1957 - TUGDUAL 1er, Mgr Tugdual(1917-1968), de son vrai nom Jean-Pierre Danyel né en 1917 à Sées et décédé en 1968 à Nantes, missionné pour la restauration de la SAINT EGLISE CELTIQUE. 



Mgr Tugdual à gauche en compagnie de Mgr Joseph PONCELIN, dit Poncelin d’ESCHEVANNES
.

DANYEL Jean-Pierre, dit Tugdual 1ER

– Initiateur du néo-christianisme celtique en Bretagne, fondateur de la Sainte Église celtique (Sées [Orne] 22.05.1917 - Nantes 11.08.1968).
Abandonné, Jean-Pierre Danyel est élevé par l'assistance publique. C'est après la guerre, pendant laquelle il est prisonnier en Allemagne, qu'il étudie la théologie. Il fréquente le protestantisme puis semble séduit par les Églises orthodoxes ; il est finalement ordonné pope par Patrick Gérard, fondateur de la province ecclésiastique de Bretagne de l'Église catholique orthodoxe de France. Dans les années 1946, il participe avec lui, sous l'autorité d'Eugraph Kovalevsky*, à la fondation de l'Eglise catholique orthodoxe de France. Il est également curé d'une paroisse mariavite à Nantes dans la juridiction de Paul Fatome*.
En 1951, Danyel et Gérard fondent l'association « Église Catholique et Apostolique de France » Q.O. du 1/12/1951), appelée également « Église (catholique orthodoxe) celtique ». Deux ans plus tard, suite au décès de Fatôme, J.-P Danyel, après une tentative d'intégration dans l'Église celtique de Glastonbury, entre sous la protection de Thomas Marie Lutgen, d'Anvers, membre de l'Église celtique qui l'ordonne « subconditione » le 11/11/1954 et le reçoit dans l'ordre Dominicain de cette Église (en souvenir de son fondateur le dominicain Jules Ferette*). Son nom religieux est alors Philippe-Marie. Le 13 janvier 1955, J.-P. Danyel s'installe à Saint-Dolay (Morbihan) sous le nom de Père Jean-Baptiste, comme « dominicain de la province de Belgique ». Il donne le nom de « Sainte Présence » à son ermitage. Le 3 janvier 1956, il fonde la « Sainte Église celtique de Bretagne » qui comprend trois ordres monastiques : l'ordre de saint Colomban, l'ordre monastique celte des chanoi¬nesses Kolombanistes et du Sangréal, l'ordre des compagnons de saint François d'Assise. À la suite de désaccords, il se sépare de Mgr Lutgen pour rejoindre Irénée Poncelin d'Eschevannes, patriarche de l'Église gallicane à Paris. C'est alors que Jean-Pierre Danyel prend le nom de Tugdual IeC. Consacré évêque par Mgr Irénée, il prend le titre de « Sa Blancheur » abbé des Celtes, moine¬ermite-évêque. En 1960 il consacre évêque Gall et Iltud (Yvon Laigle et Michel Raoult). Avant de mourir, il les encourage à rejoindre le patriarcat de Glastonbury, ce qui est fait définitivement le 17 juin 1967 lorsqu'ils sont ordonnés « subconditione » par Mgr Georgius.
Tugdual est donc considéré par la « confession de Glastonbury » comme le réel restaurateur de l'Église celtique en Bretagne. Il fut le premier abbé¬archevêque de Dolot (Dol) et des Celtes. Son oeuvre a été poursuivie par les évêques bretons Gall et Iltud. La branche actuellement la plus active est l'Église orthodoxe celtique qui comprend en France trois évêques et une quinzaine de prêtres et diacres. Mais l'influence et le nombre de membres de l'Église sont difficiles à évaluer.

Ronan Caerleon, La révolution bretonne permanente, Éd. La Table Ronde, 1969, p. 254-262 ; Michel Raoult, Les druides. Les sociétés initiatiques celtiques contemporaines, Éd. du Rocher, 1983, p. 197-203 et 310 ; Keltia, Sainte Présence (bulletin de l'Église orthodoxe celtique), Hol Levenez (journal des chré¬tientés celtiquescontinentales).

Article (page 65 & 66)signé : Christophe BOUDEREAUX
Source : texte extrait de l' ouvrage « Les Marges du Christianisme » de J.-Marie MAYEUR & Yves Marie HILAIRE
Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine.
Editions BEAUCHESNE. 2001, ISBN : 2-7010-1418-2

COMMENTAIRE : livre très recherché et pourtant toujours en vente chez l' éditeur
http://www.editions-beauchesne.com/default.php?cPath=83_84&language=french
ttp://www.igrejabrasileira.com.br/noticias.php?vTipo=1