mercredi 17 décembre 2014

Un peu de vie syro antiochienne.: Sa Béatitude Tugdual I “Le Voyageur Insolite”

ILLUSTRATION
Chez Monseigneur Jean Stahl

Premier Évêque de l’Eglise de Saint Jean, et de Notre Dame de l’Alliance du Monde.

en la présence de Mgr Laurent-Philippe de Coster

Archives Eglise Mystique de Saint-Jean : Assemblée 1976 du Siège Ecclésial Œcuménique de Genève (Suisse) à Exmes (Orne), France. (Dissout vers 1980).

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par

Jean Stahl (1924-1994)

(sur la photo 2ème en partant de la gauche)

et 

Gabrielle

(1ère en partant de la droite)

Alliance du Monde  

1979


Première Partie

Jean-Pierre DANYEL, en religion Mgr. TUGDUAL est né à FLERS le 22 juin 1917.
Dès sa naissance, il est, pour qui catalogue tout, un être « anormal » et, ainsi que l’écrit JULLIAN dans « Délit de vagabondage » (1978) « Tout être anormal est un peu fou ou un peu génial ».
Jean-Pierre DANYEL n’est, ni « un peu fou » ni « un peu génial », bien qu’il vint au monde de père et de mère inconnus. Il EST et il sera ainsi tout au long de sa trop brève existence, établi – avec ses beaux yeux bleus reflétant un ciel sans nuage – dans la VERITE, comme l’abbé Henri HUVELIN le disait de BOSSUET.
D’aucuns lui ont prêté de la sévérité : il y avait en lui la sécurité. Il regardait toute chose à la lumière de l’Infini de Dieu.
Fait prisonnier pendant la « drôle de guerre », il rencontre derrière les barbelés celui qui devint « son Ami » et à qui il doit de connaître le cheminement vers la Foi, une foi que rien n’ébranlera, qui irrite presque certaines âmes mais qui lui procure la sérénité.
Il ne faut pas le confondre avec le pape LEON V (un bénédictin du nom de Léon BRITIGENE, pape de juillet au 5 septembre 903) qu’une vieille légende bretonne identifie avec Saint TUGDUAL (Hans Kuhner – Dictionnaire des Papes – Buchet Chastel (Corréa) 1958). Ils n’eurent de commun que leur sainteté dans les épreuves.
Le saint pape LEON V fut jeté en prison par le prêtre « anti-pape » CHRISOSTOME et étranglé – comme ce dernier d’ailleurs – par l’ancien anti-pape SERGE, de retour d’exil.
Jean-Pierre DANYEL, lui, fut constamment la cible de ceux qui furent incapables de le comprendre.
Il était un « quiétiste », c’est-à-dire un mystique authentique. Dans les événements, il voyait d’un regard simple la Providence les conduire. Il expliquait toute chose à la lumière de Dieu. Il a senti très vivement la petitesse de tout ce qui finit.
Il fit une étude approfondie des Psaumes, des prophètes, de l’Ecriture toute entière.
Il a passé en revue l’Ancien et le Nouveau Testaments. Il y a trouvé l’Accord exprimé avant lui par Pascal et Bossuet :
« L’accord des deux Testaments est si véritable qu’ISAÏE a pu être appelé du nom ‘d’évangéliste’, tant il a parlé clairement du Christ » dit BOSSUET, qui fait commencer l’histoire de JESUS-CHRIST au début même du peuple de Dieu, ce qui est juste puisque le peuple de Dieu n’a fait que figurer.
PASCAL parle des « 3 stades de la Révélation :
1) chez les juifs, la figure sans la réalité :
2) dans l’Eglise de Dieu, la réalité sous la figure ;
3) et le dernier terme de la Révélation finale, la réalité sans la figure dans le Ciel ».
Il importe à Jean-Pierre DANYEL de se pénétrer de l’Esprit de la Sainte Ecriture dont l’Evangile est la LOI effective.
L’Esprit à l’égard de l’Eglise du Christ l’amène à concevoir une promesse d’Unité dans ses trois expressions Confessionnelles car, dans son ardente Charité, il s’est toujours refusé à mettre l’accent sur des réalités, même historiquement prouvées, qui les ont divisées dans le passé.
Tout comme l’abbé Paul de BROGLIE (1834 – 1895) = (3) = dont la Vocation fut tardive puisque c’est à trente deux ans qu’il était entré au Séminaire, c’est dans sa trente troisième année que Jean-Pierre DANYEL – ce solitaire qui, en expérimentant l’adage « O Beáta solitudo sola beatitudo » – sent l’ approche de Dieu il va demander les Sacrements de Baptême, de Confirmation et de Communion à l’Eglise Catholique Orthodoxe de France, à Paris dans la juridiction du Patriarcat de Roumanie et cela avant de partir pour le Mont Athos où il connaîtra par expérience les origines du Christianisme.
Il en reviendra imprégné de l’idéal monastique : tout attendre de la Providence, ne rien posséder, ne rien demander. Et il s’engage dans la Vie monastique, puis reçoit l’Ordination Sacerdotale le 1er mars 1953 et la Bénédiction Abbatiale le 20 Mai 1955 dans l’Ordre de Saint COLOMBAN (Cet Ordre était en léthargie depuis le 9e Siècle ; S.B. Tugdual I a fait renaître.) Et c’est le 5 mai 1957 qu’il accède à la plénitude du Sacerdoce en recevant la Consécration épiscopale des mains de Monseigneur IRENEE (dans le Siècle, Comte Charles-Borromée PONCELIN D’ESCHEVANNES), assisté de NN.SS. EUGENE (dans le Siècle, Comte de BATCHINSKY) de l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne, en exil et JULIEN ERNI, fondateur du S.E.O. à Genève, avec pour mission : la Restauration de la Sainte Eglise Celtique.
Par cette Consécration épiscopale, le nouvel Evêque-Moine-Abbé de Saint Dolay bénéficie de la Succession Apostolique de l’Apôtre Saint Pierre à ANTIOCHE (premier des trois Sièges pétriniens), Mgr. Joseph-René VILATTE – Tableau I.
Entre son séjour au Mont Athos et son installation à l’Ermitage du Bois-Juhel en Saint-Dolay (Morbihan) se place une période d’apostolat hors du commun mais qui n’ôte rien à l’union intime de son âme à Dieu.
Pressé de partager l’idéal chrétien et le Don de Dieu avec ses frères en humanité, plutôt que d’attendre les fidèles dans un lieu de culte, il va vers les foules et célèbre le Saint Sacrifice de la Messe dans un camion installé en Chapelle, et consacré, qu’il ouvre dans les lieux les plus fréquentés – voire en plein centre de Nantes – et où son verbe clair et incisif essaie d’ouvrir les cœurs endurcis en leur commandant de laisser le Christ agir dans leur âme.
Cette Autorité qui s’impose d’emblée rebute quelques personnes ; elle leur paraît de l’orgueil. Mais il sent la Sainte Présence Omniprésente et il n’hésite pas car s’il hésitait, il entendrait cette Parole de Notre Seigneur : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ». (Matth. 8 : 26)
Puis au début de sa Vie érémitique, pour n’être pas tributaire de la compassion, à l’exemple du Mahatma GHANDI qui promenait ses chèvres le long des routes, il mena le long des talus une vache qui lui avait été offerte en reconnaissance de bienfaits acquis, car S.B. Tugdual ne se contentait pas d’adorer Dieu, il intervenait pour toutes les détresses qui lui étaient signalées et il obtenait du Ciel des guérisons multiples et la Protection efficace.
Bien que Jean-Pierre DANYEL = S.B. TUGDUAL= menât son existence en être libre, en toute autonomie, il avait eu à cœur de respecter la légalité, et c’est ainsi que fut officialisée son Œuvre par la Cultuelle qui en fait état et dans laquelle il avait tenu à mentionner l’Ermitage du Bois-Juhel en Saint- Dolay où il s’était fixé.
A noter que SAINT DOLAY est un lieu de prédilection pour la Restauration de la SAINTE EGLISE CELTIQUE puisqu’il se trouve entre deux lignes de forces druidiques émanant de CAR NAC-Médio-lanon des Druides.
L’Eglise Celtique se propagea grâce à une pléiade d’Evêques-Ermites dont les noms sont encore vénérés en Bretagne, tels GUENOLE, THEGONEC, DOLAY, PATERNE, etc.
Mar TUGDUAL I, comme jadis Saint POLYCARPE, en consacrant un certain nombre d’Evêques, n’ avait d’autre but que de propager l’Eglise dans la Tradition de Saint JEAN et de multiplier les barrages efficaces contre l’esprit satanique, grâce à la plénitude des pouvoirs qu’il conférait à ses Evêques, d’où
son extrême sévérité, qui a même pu paraître excessive mais qui était parfaitement fondée, vis-à-vis de ceux de ses Evêques qui ne marchaient pas dans le même esprit que lui.
Peu avant son décès survenu le 11 août 1968, dans la solitude à l’Hôpital de NANTES (1), il avait été élevé le 25 décembre 1966 à la dignité de Prince du Saint Synode Ukrainien et fait Prince et Grand Ecuyer par la Dynastie de Cappadoce en Arménie.
(1) Où il avait été transporté dès que le mal l’eut pris et abandonné par certains « amis » désireux de ne pas être importunés pendant leurs vacances et qui n’eurent pas la Bonté d’avertir son disciple préféré qui l’attendait chez lui ni le couple qu’il se plaisait à appeler « mes petits enfants ».
Il aura été ce « Voyageur » étranger au monde des humains, désireux de passer son Chemin en Paix pour gagner sa Patrie : l’ETERNITE.
Mais, comme pour tous les authentiques serviteurs de DIEU l’incompréhension et les persécutions ne lui furent pas épargnées.
Succession Apostolique de Sa Béatitude Tugdual I
Monseigneur JOANNES MARIA VAN ASSENDELFT, Evêque de Myre en Lycie, consacre en 1954 Monseigneur Charles Irénée Maria Joseph d’Eschevannes
Monseigneur Charles Irénée Maria Joseph d’Eschevannes, assisté par Mgr. Julien Erni et Mgr. Eugène de Baczyna-Batchinsky, consacre le 5 mai 1957,
Monseigneur Jean-Pierre Danyel, en religion S.B. Tugdual I.
Sa Béatitude Tugdual I ordonna prêtre Michel Raoult, le 10 janvier 1959, et lui conféra l’épiscopat le 7 août 1960, assisté par Mgr. Julien Erni et Mgr. Charles Marie Joseph Poncellin d’Eschevannes.
Plus tard pour des raisons de transfert, Mgr. Michel Raoult fut consacré sub conditione, le 17 juin 1967 par Monseigneur Hugh George de Willmott Newman, assisté par Mgr. Robert Gustave Lutgen et Mgr. Servan Edgard Joseph Adeline Devulder.
Mgr. Michel France Marie Raoult conféra la prêtrise sub conditione au prêtre Jésuite Maurice Lemage, en religion Mar Boris Timotchenko ; et lui conféra l’épiscopat le 30 avril 1970. Il devint Patriarche des Eglises Orthodoxes Autocéphales d’Europe, sous le nom de Boris 1er .
Mar Boris Timotchenko (Lemage) reçut d’autres consécrations sub conditione, notamment le 25 juillet 1972, par Mgr. Goffredo Angelo Balostro, qui fut consacré évêque par Mgr. Giovanni Taddei, le 15 octobre 1961. Mgr. Giovanni Taddei fit un peu avant sa mort obédience à Rome, en tant qu’ évêque sous
le Pontificat de S.S. Paul VI.
Mar Boris Timotchenko (Lemage), assisté par Mgr. Henri Hillion, Mgr. Jacques Le Fevre et Mgr. Erwan Timotchenko (Lemage, fils), consacre le 17 mars 1978 Mgr. ROGER CARO (alias Pierre PHOEBUS, et à partir de ce jour STEPHANOS. )
ROGER CARO, consacre sub conditione le 30 juin 1979, assisté par Mgr Maurice AUBERGER (THEOPHOREONAI) et Jean- Paul CHARLET (JETHRO) :
Mgr. Philippe Laurent De Coster.
Les évêques témoins qui ont imposé les mains lors de cette consécration sub conditione sont: Robert Raguin, Giulio Rondini, Noël Reynaud (Luc d’Antioche), Patrick Lebar, Loubet, etc. Cette consécration « sub conditione », afin de transmettre les successions apostoliques transmises par Monseigneur Giovanni Taddei dans les diverses Eglises Orthodoxes: Russe-Orthodoxe, Grec-Melkite, Antioche, et de l’Eglise Vieille Catholique d’Utrecht, et la succession Catholique Romaine du Brésil par Mgr. Michel Staffiero.
La validité de Mar Boris Timotchenko consacré par Mgr. Goffredo Angelo Balostro n’a jamais été contesté, au contraire sa consécration par Mgr BALLOSTRO assisté de deux consécrateurs, le relie au consécrateur de Mgr BALLOSTRO, en l’occurrence Mgr Giovanni TADDEI, ancien prêtre romain, dont le sacre par Mgr VAN ASSENDELFT a été reconnu valide et authentique par des théologiens et canonistes de l’Eglise Catholique Romaine particulièrement qualifiés.
De Mgr. Bloom van Assendelft, S.B. Tugdual I jusqu’à Mar Boris Timotchenko, nous avons consulté les ouvrages suivants :
« Eglises et Evêques Catholiques non Romains », par Ivan de la Thibauderie, docteur en théologie. (Dervy, Paris, 1962 – épuisé)
Independent Bishops : An Intenational Directory – Edited by Gary L. Ward, Bertil Persson, et Alan Bain. Chez Apogee Books, Penobscot Building, Detroit, Michigan 48226, USA. (1990, épuisé)
La Succession Apostolique dans les Eglises Catholiques, par Jan Steperoy, avec l’aimable collaboration de Prof. Dr. Bertil Persson. Avant propos de Mgr. Dominique PHILIPPE (1992).
Mar Boris Timotchenko (Lemage), et ses autres successions apostoliques:
Les Successions Apostoliques de Monseigneur Philippe-Laurent De Coster, Evéque Vieux Catholique Romain Latin, (Edition Eucharistie et Dévotion, © Gand – 2000).
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Index
Monseigneur Michel Raoult Homme de foi et de convictions profondes Monseigneur Michel Raoult fut dans la socièté un homme politique, qui fonda le bureau de « l’AOCPA Choisir la Vie », d’où son œuvre immense au service de la protection de l’enfant à naître. Cette association française qu’il fonda a comme objectif l’abolition des lois qui depuis 1975 légalisent, organisent et financent l’avortement et leur remplacement par un ensemble de mesures protectrices de l’enfant à naître, de la mère et de la famille. Toujours avec vigueur, il affirmait inlassablement le caractère sacré de la vie humaine. Le 27 mars 2002 en la mairie de Nanterre (France), la folie meurtrière de l’assassinat interrompit trop vite son existence toute entière dévouée. Depuis près de trente ans il a été de tous grands combats contre l’avortement, organisant notamment d’imposantes manifestations en 1988 et en 1995, cette dernière dans le cadre de l’Union pour la Vie pour commémorer vingt ans après l’adoption de la triste loi qui a dépénalisé l’avortement en France. Il fut l’homme d’unité et de dialogue, cherchant toujours la concertation avec les autres mouvements qui étaient engagés au service de la même cause sacrée. Dans ce combat difficile, il y a eu des revers mais aussi des succès. Monseigneur Michel Raoult fut un travailleur infatigable et un remarquable organisateur qui entraînait par l’exemple chrétienne, savait déléguer les tâches et faisait très largement confiance amenant les militants et responsables de tout niveau à donner le meilleur d’eux-mêmes. Il fut également un homme d’Eglise et de société très clairvoyant, qui faisait évoluer son point de vue quand on lui opposait des arguments solides. Avant tout, il fut dans les pas de son consécrateur S.B. Tugdual I un homme très chaleureux et sensible qui faisait pour rendre service dans la plus grande discrétion et toujours dans la bonne humeur. C’est à partir de 1972, qu’il consacra beaucoup plus de temps à sa lutte contre l’avortement plutôt qu’aux affaires ecclésiastiques, mais sans jamais faillir à ses promesses canoniques lors de son Sacre par S.B. Tugdual I le 7 août 1960. D’ailleurs il a encore conféré des ordinations en 1998, et une consécration épiscopale en 2001. Au printemps 2001 il s’était engagé dans la politique municipale de Nanterre (France) sur la liste d’opposition et devint conseiller municipal de cette ville, dans le but chrétien d’y exercer une influence positive en faveur de la vie. Pour son idéal, il y fut assassiné le 27 mars 2002. Michel Raoult, conseiller municipal de Nanterre, abattu dans les circonstances tragiques, est mort debout, s’apprêtant à tenter de désarmer le malheureux agresseur. Homme de foi et de convictions profondes, il a toute sa vie manifesté un indéfectible attachement à la vie et à la cause des plus faibles que sont les enfants à naître.
(Source : AOCPA – Choisir-La-Vie.)
Mgr. Philippe Laurent De Coster
Eglise Vieille Catholique Romaine de Flandres
© 2007
La Sainte Eglise Celtique Aujourd’hui
par
Jean Stahl et Gabrielle
© Alliance du Monde – 1979


Qu’à partir du 6e Siècle les invasions terribles des Vikings, détruisant les monastères et massacrant le clergé, aient laissé l’Eglise Celtique dans un tel état d’affaiblissement qu’elle pût être enfin absorbée au 9e Siècle par l’impérialisme latin ; qu’Oswald, Roi d’Ecosse, ait cru devoir sanctionner cet état de fait apparent, il n’en demeure pas moins que son esprit demeure vivace, à la manière du prophétisme sous les persécutions des Rois de Juda.
Et, en 1953, il a suffi que les trois caractères de l’Eglise Celtique que nous venons de relever, à savoir : l’ influx apostolique de Saint Pierre à Antioche ; le courant johannite et la mystique celtique-druidique se soient trouvés réunis dans un homme de Dieu épris d’absolu, pour que , spontanément, apparaisse dans le lieu même, proche du Medio-lanon de Carnac, où vécut l’Evêque-ermite Saint Dolay et dans la même forme qu’il y a quinze siècles, un surgeon de la Saint Eglise Celtique.
Jour après jour, pendant près de quinze ans, dans son marécage du Bois-Juhel, où il avait construit sa chaumière de ses mains, Mgr. Tugdual renoua les liens qui le liaient à ce lointain passé, reprenant les mêmes rites, travaillant avec la vigueur qui le caractérisait à la même œuvre divine de purification de protection et d’assainissement spirituels. Sa prière et son labeur incessants lui valurent en 1957, d’être consacré Evêque dans la chapelle de son ermitage par Mgr. Irénée Poncelin d’Eschevannes, 8e successeur de Mgr. Joseph-René VILATTE, qui le fit bénéficier de la lignée apostolique légitime de St. Pierre à Antioche et le confirma dans la mission canonique de « présider à l’entière restauration de la Sainte Eglise Celtique, avec ses rites, son monachisme, sa culture et ses coutumes ». Il y dépensa ses forces jusqu’à sa mort le 11 août 1968 ; quatre mois auparavant il avait consacré Evêque et missionné pour la continuation de « l’Eglise de Saint Jean », son disciple (Mgr. Jean Stahl, ancien prêtre Cistercien) dont il suivait les efforts et qu’il avait mis à l’épreuve depuis cinq années. (Extrait de l’étude de Mgr. Jean Stahl, « La Sainte Eglise Celtique ».)
Dans la lignée issue du Patriarcat d’Antioche, Monseigneur Jean-Pierre DANYEL, sous le nom de Mar Tugdual I, missionné pour la Restauration de la Saint Eglise Celtique, qui dans la nuit du 13 au 14 avril 1968, assisté de NN.SS. Suliac, Imier, Paterne et Cry, consacre Mgr. Jean Stahl, Evêque de l’Alliance du Monde, ayant son Siège à EXMES, Orne.
La Sainte Eglise Celtique, aujourd’hui sous la désignation de l’Eglise Orthodoxe Celtique, sise au Monastère de la Sainte Présence à Saint-Dolay, avec l’Eglise Orthodoxe Française sise au Monastère Saint Michel du Var, et l’Eglise Orthodoxe des Gaules, forment entre elles la « Communion des Eglises
Orthodoxes Occidentales ».
Tugdual I fut canonisé en 1996 à l’église du Monastère de la Sainte Présence, Le Bois Juhel, à Saint- Dolay (Bretagne), France. Désormais, Saint Tugdual est vénéré au Monastère de la Sainte Présence.
Une mise au point exclut une fois pour toutes l’interprétation grossière, encore trop répandue dans les esprits occidentaux, selon laquelle un seul PATRIARCAT serait « L’EGLISE », les autres, fussent-ils antérieurs, devant être considérés comme schismatiques et suspects d’hérèsie.
(1) L’Eglise est UNE dans ses sept expressions, qui ne doivent ni s’opposer l’une à l’autre, ni tenter d’exercer une suprématie l’une sur l’autre. Le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, en est le ROI, le Prêtre véritable, le Prophète divin, la Victime sacrificielle.
(2) L’Eglise est SAINTE, dépositaire de la Foi. Elle est le signe visible de la Parole de Dieu sur terre.
(3) L’Eglise est CATHOLIQUE, divinement inspirée, elle a, par Jésus-Christ, la Grâce d’être éternelle et universelle.
(4) L’Eglise est APOSTOLIQUE, car elle repose sur la Foi des Apôtres et sur leurs filiations ininterrompues jusqu’au Evêques contemporains.

Un Dernier Mot
L’heure est propice, pour l’Eglise du Christ, de mettre à profit ces tendances latentes et d’acheminer toute la chrétienté, Catholique et Apostolique, vers l’unité. Entreprise d’autant plus urgente que l’ incrédulité nous presse et que l’assaut des nouvelles invasions barbares de nos jours ne sera brisé que par le front unique de l’antique chrétienté reconstituée. Pour nous tous dans le Vieux Catholicisme Romain, l’Union des Églises ne peut se réaliser que dans une « Communion des Églises Catholiques et Orthodoxes ». Est-ce à dire, comme semblent le vouloir certains esprits outranciers, que tout travail œcuménique efficace et loyal doit poursuivre d’emblée ce but sans atténuation ni mise au point ? Nous sommes donc convié à un apostolat d’ordre moral et intellectuel. L’union définitive et durable doit s’ élaborer rapidement en ce 21e siècle, par des échanges de pensées efficaces, loyaux et sincères, mais surtout par un élan d’amour qui rapproche les cœurs jusqu’ici défiants et éloignés. Mais si tout travail pour l’Union doit se faire par l’amour, il doit se faire aussi dans la lumière : charité et vérité, telle doit être notre devise de l’Union.
Mgr. Philippe Laurent De Coster, B.Th., DD.
Évêque Vieux Catholique Romain Latin de Flandres
© 2007
Ecrivez-nous


In Memoriam Monseigneur André Maurice Alexandre Enos de l’Union des Églises Catholiques Indépendantes
Mgr. A.M.A. Enos, assisté de Mgr. Philippe Laurent De Coster, et Mgr. Gabriel Charles Emile Hegger, consacre
Mgr. Valentin Sanchez Y Morales dit Val-Moral, nomen VIGILE


Extrait de la Filiation Apostolique

Mgr. Wolsey consacré par Mgr. Nicholson, consacre le 11 juillet 1956, Mgr. Julien Erni comme président du Siège Œcuménique Ecclésial de Genève. Il consacre le 4 novembre 1962 assisté de Mgr. Laemmer et Mgr Charles Brearley : Mgr. André Maurice Alexandre Enos, comme président de l’Union des Églises Catholiques Indépendantes. Mgr Enos, assisté de Mgr. Philippe Laurent De Coster et Mgr. Gabriel Charles Emile Hegger, consacre le 28 avril 1979, Mgr. Valentin Sanchez Y Morales dit Val-Moral, nomen VIGILE comme évêque de
l’Eglise Orthodoxe hors Patriarcat, maintenant « Eglise Orthodoxe Française »

mardi 17 juin 2014

Charles Loyson, plus connu sous son nom religieux de Père Hyacinthe, né à Orléans le 10 mars 1827, mort à Paris le 9 février 1912, une figure du Vieux Catholicisme.


Photo figurant dans ma propre collection.
Type:

Tirage albuminé

Format (cm):

6,5x10,5

Année:

Circa 1870





CDV vintage album en carte de visite, Charles Loyson, plus connu sous son nom religieux de Père Hyacinthe, né à Orléans le 10 mars 1827, mort à Paris le 9 février 1912, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 24), est un prêtre et un prédicateur français. On le connaît plus particulièrement pour ses sermons à Notre-Dame de Paris et pour avoir été excommunié en 1869.
Son père est un inspecteur d'académie, qui fut ensuite nommé recteur d'académie à Metz puis à Pau. Il est proche parent de son parfait homonyme, le poète Charles Loyson.

Hyacinthe Loyson, en même temps que son frère Jules, fait ses études au collège de Pau en qualité de boursier. Il entre en 1845 au séminaire de Saint-Sulpice et est ordonné prêtre en 1851. Successivement professeur au séminaire d'Avignon et de Nantes, puis, vicaire à Saint-Sulpice jusqu'en 1857, il finit par prendre la robe de dominicain du tiers-ordre enseignant à Flavigny.

Puis il part pour Rome, s'enferme environ deux ans à la Trappe, puis revient en France et, après un noviciat à Lyon, entre dans l'ordre des Carmes en 1860 et prononce ses vœux. C'est alors qu'il adopte le nom de Père Hyacinthe, alors que chez les dominicains il avait pu garder son nom.

Hyacinthe Loyson a des difficultés dès le début de son ministère, lorsqu'il invite les francs-maçons à travailler avec les catholiques.

Le père Hyacinthe se fait rapidement remarquer par les sermons enflammés qu'il prononce, d'abord au Lycée de Lyon (en 1862), puis pour l'Avent de 1863 à Bordeaux, et enfin à Périgueux pour le Carême de 1864. Il est alors invité à prêcher à Paris, d'abord au cercle catholique de la rue Cassette, puis à la Madeleine, où ses sermons ont un brillant succès devant un auditoire élégant et mondain. L'originalité un peu théâtrale de son éloquence, son lyrisme exubérant, les sujets souvent scabreux qu'il se plaisait à traiter, tout, jusqu'à son costume de moine, charmait l'assistance qui voyait en lui un successeur de Lacordaire.

De tendance gallicane et d'opinions assez libérales, il est choisi par Monseigneur Darboy pour prêcher l'Avent à la cathédrale de Paris en 1864. Son succès est tel qu'il est reconduit pour les cinq années suivantes. La particularité du père Hyacinthe est de traiter des sujets souvent négligés par les prêtres de l'époque : l'origine du pouvoir, le caractère de la société civile, la souveraineté populaire et le droit divin, la paix, la guerre, des questions intimes ou quotidiennes, telles que l'amour conjugal, le mariage, la famille, la virginité, le rôle des courtisanes dans la société moderne. Il est pour cela critiqué par des catholiques plus conservateurs et ultramontains, comme Louis Veuillot dans le quotidien catholique l'Univers.

La polémique enfle d'années en années. Ses prises de positions libérales et rationalistes lui valent un rappel à l'ordre du Vatican. Mais le pas décisif est franchi, lorsque le 24 juin 1869, invité au Congrès de la Ligue de la Paix, il y parle avec modération des protestants et des juifs. Il y prononce également un discours retentissant contre la guerre: « Tu ne tueras point, dit le commandement éternel ! s'écriait-il, mais condamne-t-il seulement l'homme lâche et cruel qui suit sa victime dans l'ombre et lui enfonce un couteau dans le cœur ou lui brûle la cervelle avec un pistolet ? Le meurtre n'est-il plus un crime quand il se commet en grand et qu'il est le fait d'un prince ou d'une assemblée délibérante ? » et il osait ajouter : « Vous n'avez qu'à appliquer aux peuples la morale des individus et à renverser cette barrière du mensonge: une morale pour la vie privée et une morale pour la vie publique. ». Ce discours fait scandale et cause sa rupture avec Rome.

Rupture avec Rome
Le 20 septembre 1869, il adresse au général de son ordre, au pape et aux journaux une lettre qui eut un grand retentissement, et dans laquelle, en rappelant « les attaques ouvertes et les délations cachées » dont il avait été l'objet, il accuse les « menées d'un parti tout-puissant à Rome », et déclare qu'il ne remonterait plus dans la chaire de Notre-Dame, parce qu'on voulait lui imposer « un langage qui ne serait plus l'entière et loyale expression de sa conscience, une parole faussée par un mot d'ordre, ou mutilée par des réticences ». Il annonce en même temps qu'il s'éloignera de son couvent et, désignant le dogme de l'infaillibilité pontificale qui se prépare et qu'il n'approuve pas, il proteste devant le pape et devant le concile œcuménique qui va se réunir à Rome « contre ces doctrines et ces pratiques qui se nomment chrétiennes, mais qui ne le sont pas, et qui, dans leurs envahissements toujours plus audacieux et plus funestes, tendent à changer la constitution de l'Église ».

Le Père Hyacinthe était alors supérieur des carmes déchaussés de Paris. Quelques jours après, Mgr Dupanloup, évêque d'Orléans, écrit à son « cher confrère », le moine insurgé, une lettre pompeuse pour l'inviter à aller se jeter aux pieds du Saint-Père ; mais il n'en reçoit qu'une courte réponse qui peut se résumer dans cette phrase : « Ce que vous appelez une grande faute commise, je l'appelle un grand devoir accompli. »

Le père Hyacinthe est frappé de l'excommunication majeure le 10 octobre 1869. Redevenu simple prêtre, il part faire une tournée de conférences aux États-Unis où il rencontre un certain succès chez les protestants. De retour en France, il se retire à Bouillac et publie le 30 juillet 1870 une lettre de protestation contre les décisions du concile Vatican I, qui ont érigé en dogme l'infaillibilité personnelle du pape1

Entrée dans l'Église Vieille-Catholique
Après avoir vu, selon son expression, « passer les deux absolutismes qui avaient si lourdement pesé sur l'Église et sur le monde, l'empire des Napoléons et le pouvoir temporel des papes, » il se rend en Italie en mars 1871 et passe quelques mois à Rome. Là, bien qu'excommunié, il reçoit la communion à la Basilique Saint-Pierre, et continue à attirer sur lui l'attention publique en publiant diverses lettres dans les journaux, notamment une lettre à son ami le chanoine Döllinger, chef de l'Église vieille-catholique allemande (26 avril 1871), une autre sur la Commune de Paris (29 mai), une troisième au sujet de la pétition des évêques à l'Assemblée nationale (22 juin). Le 7 juillet suivant, il fait acte d'adhésion complète à la déclaration signée à Munich par les vieux-catholiques, « convaincu, disait-il, que ce grand acte de foi, de science et de conscience sera le point de départ du mouvement réformateur qui seul peut sauver l'Église catholique. »

Peu après, il se rend auprès de Döllinger, et en septembre, il assiste au congrès de Munich, où il prononce des discours. À la fin de cette même année (23 décembre), il reproche amèrement au Père Gratry son adhésion au dogme de l'infaillibilité, qu'il avait si vivement combattue.

Mariage
En 1872, il annonce dans une lettre publiée par les journaux, qu'il renonce au célibat et que le mariage s'impose à lui « comme une de ces lois de l'ordre moral auxquelles on ne résiste pas sans troubler profondément sa vie et sans aller contre la volonté de Dieu » (25 août). Il se rend alors à Londres, où il épouse, le 3 septembre, à Westminster, une Américaine qu'il avait convertie au catholicisme, Mme Émilie Jane Butterfield, veuve Merriman, âgée de trente-cinq ans. Après ce mariage, il n'en continue pas moins à célébrer la messe et à protester de sa parfaite catholicité, qualifiant sa décision de premier pas vers une réforme de l'Église.

Appelé à Genève au commencement de 1873 par des catholiques libéraux, il s'y rend au mois de mars. Il célèbre sa première messe dans l'Église vieille-catholique à Pâques 1873, le 13 avril, dans la salle de lecture de la bibliothèque du Collège Calvin. Le 17 août il célèbre sa première messe en langue française. Il donne également des conférences, déclarant, par exemple dans un sermon qu'il prononça le 4 mai 1873, que la confession obligatoire était essentiellement immorale. Cependant, en août 1874, il renonce à la cure de Genève qu'on lui offrait, car, affirma-t-il, l'Église catholique-nationale « ne devait être ni libérale en politique, ni catholique en religion ». Il ne continue pas moins à combattre pour le mouvement vieux-catholique, attirant les masses par ses sermons à Genève puis à Paris.

Fondation de l'Église gallicane
En 1878, il fonde à Paris l'Église gallicane, une Église catholique indépendante, soutenue par l'Église anglicane en la personne de l'archevêque de Canterbury. Le 9 février 1879 une chapelle est inaugurée au no 7 de la rue de Rochechouart à Paris. Rapidement trop petite, une nouvelle chapelle est ouverte le 6 mars 1881, rue d'Arras, toujours à Paris. Un décret du 3 décembre 1883, signé par Jules Grévy et son ministre de l'Intérieur Waldeck-Rousseau, autorise le fonctionnement de cette chapelle, tout en ne reconnaissant pas le caractère officiel de la nouvelle religion. Il est soutenu dans son action par Léon Séché.

Le Père Hyacinthe, ayant toujours refusé la consécration épiscopale proposée par l'Église anglicane, ne peut ordonner de nouveaux prêtres, condamnant ainsi son mouvement à la marginalisation. D'autre part, son mariage est un obstacle à toute intégration dans l'Église vieille-catholique d'Utrecht, qui à cette époque demande encore le célibat à ses prêtres. L'église de la rue d'Arras se dote alors d'un nouveau vicaire, l'abbé Georges Volet, issu de l'Église catholique chrétienne de Suisse. Le 3 mars 1893, le Père Hyacinthe se démet de toutes ses fonctions à l'intérieur de son Église, laissant Mgr Gul, archevêque de l'Église vieille-catholique de Hollande, prendre possession de la paroisse parisienne.

Il meurt en février 1912, à Paris, dans l'appartement de son fils, au 110 de la rue du Bac, à l'âge de 85 ans, et est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Il a eu un fils, Paul Hyacinthe Loyson (Genève 1873 - Paris 1921), qui fut dramaturge.

L'abbé Loyson et ses contemporains
Renan : « Certes la tentation est grande pour le prêtre qui abandonne l'Église de se faire démocrate ; il retrouve ainsi l'absolu qu'il a quitté, des confrères, des amis : il ne fait en réalité que changer de secte. Telle fut la destinée de Lamennais. Une des grandes sagesses de M. l'abbé Loyson a été de résister sur ce point à toutes les séductions et de se refuser aux caresses que le parti avancé ne manque jamais de faire à ceux qui rompent les liens officiels. »
in Souvenirs d'Enfance et de Jeunesse.

Thérèse de Lisieux, dans son couvent, priait quotidiennement pour le père Loyson.

Source.: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthe_Loyson

lundi 9 juin 2014

Au sujet des saints Ordres

Suite à une demande effectuée par un visiteur, voici notre réponse: "Les saints Ordres de tous les Patriarcats sont tous issus de JESUS-CHRIST. Lorsque l'intention de faire ce qu'a toujours fait l'Eglise a été respectée, lorsque les Evêques ont voulu transmettre le sacerdoce dans sa plénitude tel que l'a toujours entendu et compris l'Eglise, ces Ordres sont indubitalement valides. 
Les Eglises : 
Jérusalem, Antioche, Alexandrie, Rome, Constantinople, Moscou, possèdent la succession apostolique, leurs Evêques sont successeurs des Apôtres"

totalité du texte mis en ligne sur notre blog
http://missionsaint-jean.blogspot.fr/2008/09/blog-post.html

mercredi 28 mai 2014

MARIAGE DES PRETRES


XXXVIII (f° 93)
Ce n' est qu' au début du III° siècle que tout un vocabulaire emprunté au domaine du Sacré propre à l' Ancien Testament – va s' introduire progressivement dans l' Eglise.
On commencera à parler de Prêtres en utilisant les mots « sacerdos » ou « hiérus ».

XXXIX (f° 93)
L' Apôtre Pierre était marié – et si l' on en croit l' Apôtre Paul, dans (1 Cor. 9, 5°) « N' avons-nous pas le droit de faire suivre une femme croyante comme les autres Apôtres et les frères du Seigneur et Céphas ». Les Ministres de l' Evangile étaient accompagnés de leurs épouses, et Clément d' Alexandrie montre que l' Amour conjugal du premier Pape et de sa femme atteignit son apogée au moment du martyr de l' Apôtre.

XL
Dans le Concile d' Elvire en Espagne on tenta d' imposer la continence aux clercs mariés. L' Eglise d' Orient s' y opposa mais l' idée gagnera en Occident. A la même époque, St Jérome défendra l' utilité de l' état de mariage pour les prêtres, la virginité risquant d' engendrer l' orgueil, écrivit-il dans « Adversus Jovenium » (1.34 . Pl. 23 . 257 b.).
L' Eglise latine interdira totalement le mariage pour les Prêtres au Concile de Latran de 1123 et 1139. (f° 94).

XLI
Le 2-2-70 Paul VI dans une lettre au Cardinal Villot envisage l' ordination d' hommes mariés pour pallier à la crise des Prêtres.

XLII
Du Patriarche Athénagoras dans « Dialogues » : « Nous aussi dans l' Eglise Orthodoxe, nous avons chargé l' homme de fardeaux inutiles que l' Evangile ne justifie pas. Ainsi nous ordonnons au sacerdoce un homme marié, mais nous interdisons à un Prêtre célibataire de se marier après son ordination. Un prêtre célibataire, s' il l' est, non par vocation du célibat, mais parce qu' il n' a pas rencontré avant son ordination celle qui a vocation d' être sa femme, doit pouvoir l' épouser, après, s' il la rencontre sinon, il n' y pas de justice dans l' Eglise ». (f° 97)

XLIII
Au synode de 1971 déjà plusieurs évêques et les cardinaux Alfrink et Suenens ont précisé leur position résumée par Mgr Schmitt qui tend à faire réintégrer les Prêtres mariés . (F° 100).

XLIV
Dans les « Lois Ecclésiastiques » (fos 747-802). Pendant les premiers siècles de l' Eglise (nous apprend le décret de Gratien, distinction LVI) la naissance illégitime des enfants des Prêtres ne les rendaient point irréguliers. On était persuadé que les enfants ne devaient pas souffrir de leurs Pères. J.C.le souverain Pontife est né selon la chair, disait St Jérome de parents qui devaient leur naissance à des conjonctions adultérines : et ils nous apprit par là que quelle que puisse être la naissance d' un clerc, on peut l' élever aux ordres, s' il a les qualités requises. Le scandale que causa dans la suite le grand nombre d' enfants illégitimes des Prêtres, qui étaient promus aux saints Ordres engagea le Pape Urbain II à déclarer irréguliers les enfants des Prêtres qui n' étaient point nés d' un mariage légitime, à moins qu' ils n' entrassent dans un monastère ou dans une maison de chanoines réguliers ».

Ce décret de Gratien nous parlant du décret d' Urbain II nous montre indubitablement qu' en 1095 les Prêtres étaient autorisés à se marier et que cette pratique n' était nullement interdite, car, rappelons que le mariage civil n' existait pas à cette époque, le mariage légitime ne pouvait se faire qu' à l' Eglise.
Source : texte extrait du livre "Des Femmes Prêtres ?" de P. GALLAY -  Edition Bordas de poche.
date d'édition : 1973.

jeudi 8 mai 2014

IIIum SYMPOSIUM SYRO-ARABICUM (3-7 February 2015)

2nd Announcement

Object: Participation at the IIIum Symposium Syro-Arabicum, organized by
● The Department of Syro-Antiochian Sciences at the Holy Spirit University of Kaslik
(USEK) and the
● Center for Documentation and Research on Arab Christianity (CEDRAC).

Madam, Sir, Rev. Father,
We would like to remind you of the double Congress jointly undertaken by the
Department of Syro-Antiochian Sciences (USEK) and the Center for Documentation and
Research on Arab Christianity (CEDRAC) relative to the IIIum Symposium Syro-Arabicum.
This double Congress will be held in Lebanon from 3 to 7 February 2015. It will deal
with everything concerning the Syriac and the Christian Arab world: literature, history, art,
theology, liturgy, etc.

We would be grateful for letting us know, by either an affirmative or negative reply.
1. If you intend to participate
2. If you intend to give a contribution to the Syriac field
3. If you intend to give a contribution in the Christian Arab area
Please let us know by June 30, 2014, even if it’s only an intention. This will allow us to
know more or less how many people intend to participate, and to choose the venue of the
Congress accordingly.
As the previous two symposia, it is located between the 11th Symposium Syriacum-9th
International Congress of Arab Christian Studies (held in Malta in July 2012) and the 12th
Symposium Syriacum-10th International Congress of Arab Christian Studies (to be held as
scheduled in Rome, Italy, beginning September 2016).
Hoping for a favorable response from you, we thank you for your interest in our
initiative.

Fr. Samir Khalil SAMIR
Director of CEDRAC
 Fr. Abdo BADWI
The head of Department

Coordinates: Tel.: 00961.9600726 - 00961.9600073
e-mail: Syroantiochien@usek.edu.lb

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IIIum SYMPOSIUM SYRO-ARABICUM
(3-7 Février 2015)
2e
 Annonce
 Objet: Participation au IIIum Symposium Syro-Arabicum, organisé par
● le Département des Sciences Syro-Antiochiennes de l’Université Saint-Esprit de Kaslik
(USEK) et
● le Centre de Documentation et de Recherches Arabes Chrétiennes (CEDRAC).

Madame, Monsieur, Rév. Père,
Nous aimerions vous rappeler le double Congrès qu’entreprennent conjointement le Département des Sciences Syro-Antiochiennes (USEK) et le Centre de Documentation et de Recherches Arabes Chrétiennes (CEDRAC) relatif au IIIum Symposium Syro-Arabicum.
Ce double Congrès se tiendra au Liban du 3 au 7 février 2015. Il traitera de tout ce qui concerne le monde syriaque et le monde arabe chrétien : littérature, histoire, art, théologie, liturgie, etc.
Nous vous serions reconnaissants de nous faire savoir, par oui ou par non
1. si vous avez l’intention d’y participer
2. si vous avez l’intention d’y donner une contribution dans le domaine syriaque
3. si vous avez l’intention d’y donner une contribution dans le domaine arabe chrétien
Prière de nous faire savoir cela d’ici le 30 juin 2014, même s’il s’agit seulement d’une intention. Cela nous permettra de savoir plus ou moins combien de personnes ont l’intention d’y participer, pour choisir le lieu du congrès en conséquence.
Comme les deux précédents Symposiums, celui-ci se situe entre le 11e Symposium Syriacum–9e
Congrès International des Études Arabes Chrétiennes et le 12e Symposium Syriacum–10e
Congrès International des Études Arabes Chrétiennes qui se tiendra comme prévu à Rome, Italie, début septembre 2016.
Dans l’attente d’une réponse favorable de votre part, nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez à notre initiative et vous prions d’agréer l’expression de notre haute considération.

P. Samir Khalil SAMIR
Directeur du CEDRAC
 P. Abdo BADWI
Chef du Département
Coordonnées :




dimanche 4 mai 2014

Origine de l’Église « vieille-catholique » d’Utrecht.


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Mgr Dominique-Marie Varlet (1678-1742),
à l’origine de l’Église « vieille-catholique » d’Utrecht.

...C’est à ce but, que travailla par exemple Mgr Dominique-Marie Varlet (1678-1742), à l'origine du schisme d’avec l'Église catholique romaine qui aboutira à la création aux Pays-Bas de l’Eglise vieille catholique d’Utrecht. En effet Varlet, qui avait grandi à Paris, près du mont Valérien, là où se trouvait une communauté janséniste du nom de « Prêtres du Calvaire », après son doctorat en théologie à la Sorbonne et son ordination presbytérale en 1706, exerça son ministère dans les paroisses aux alentours de Paris, là où, précisément, il développa une vision novatrice de la liturgie eucharistique, notamment en s’unissant dans ses célébrations, chose extrêmement audacieuse pour l’époque, avec le pasteur réformé de la paroisse d’Asnières, proposant un « culte » dans lequel l’homélie et la prière intérieure prirent une place tout à fait significative. C’est ce qui lui vaudra les foudres de sa hiérarchie, le contraignant à se rapprocher du séminaire des Missions étrangères à Paris, décidant finalement, afin de poursuivre son œuvre toute consacrée au salut des âmes, de partir évangéliser les indiens d’Amérique. Ainsi, s’embarquant à la Rochelle, et après un passage aux Antilles, il arriva en Louisiane le 6 juin 1713, avec pour mandat ecclésial de « restaurer la mission des indiens Tamarôas ». Ce que fit alors Varlet, marqué par ses expériences liturgiques parisiennes, est proprement prodigieux, comme le rapporte sa correspondance, puisque de 1713 à 1718, il évangélisa la Nouvelle-France, des rives du Mississipi en remontant vers l’Illinois, longeant les grands lacs Huron et Erié, doublant les chutes du Niagara et suivant le Saint Laurent jusqu’au Québec, vivant avec les Tamarôas, apprenant la langue des tribus iroquoises et algonquines dont il partagea l’existence, allant jusqu’à s’adapter à leur mode de vie semi-nomade, habitant sous un tipi en forêt, et surtout, car c’est là le point qui importe pour notre sujet, célébrant des offices « en esprit et en vérité », sans aucun décorum d’aucune sorte, expliquant aux populations indigènes comment prier et s’adresser directement au Christ sans intermédiaire par l’exercice de la prière, leur disant, en insistant tout particulièrement sur ce point, que c’est ce en quoi consistent le véritable culte chrétien et l’authentique mystère sacré du christianisme, qui doivent rayonner à travers le cœur de l’homme. Il faut d’ailleurs savoir, à ce sujet, car on l’ignore le plus souvent, que la forme de cet apostolat fut possible, grâce à Monseigneur Jean-Baptiste La Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), évêque de l’Église de Québec, puisque La Croix de Saint-Vallier, né à Grenoble, ancien élève de la Faculté de Paris, avait baigné dans l’atmosphère des principes augustiniens dispensés par l’évêque de Grenoble, Mgr Le Camus (1632-1707), qui fut l’un des opposants les plus résolus à la bulleUnigenitus. C’est pourquoi, toutes les leçons acquises de l’expérience pastorale de Varlet à Paris, purent être mises en pratique au Canada, et c’est cette sensibilité, tournée vers le plus grand dépouillement et l’extrême simplicité allant jusqu’à la nudité même de l’esprit - objet constant de l’œuvre de Varlet en tant que sensibilité ayant pris naissance dès les premiers temps de son ministère -, qui obtint de si beaux fruits sur le plan spirituel, comme le rappelle son biographe :« Avec Jacques Jubé, le pasteur de la paroisse d’Asnières, Varlet a travaillé à un aggiornamento de la liturgie (…) Cette liturgie mérite qu’on s’y attarde tant elle innove pour l’époque. D’abord, on pourrait croire à l’influence de la Réforme : le prêtre entrait dans l’église par une procession qui mettait en lumière le livre de la Parole de Dieu et il ne montait à l’autel que pour l’offertoire. Toute la première partie de la messe se célébrait dans le choeur et attachait une grande importance à l’homélie qui devait consister en un approfondissement des Écritures. Ensuite, pour ce qui est de l’offertoire, on en donnait une interprétation qui se rapprochait de celle de la grande prière juive du « pater familias », la berakoth. » (Serge A. Thériault, Dominique-Marie Varlet, lettres du Canada et de la Louisiane (1713-1724), Contribution à l’étude de l’œuvre d’un ancien vicaire général du diocèse de Québec qui est à l’origine de l’Église vieille-catholique d’Utrecht, Presses de l’Université du Québec, 1985, pp. 20-21). Rajoutons, pour essayer d’être complet sur cette question, qu’on sait aussi que La Croix de Saint-Vallier avait été en rapports avec l’évêque d’Alet, Nicolas Pavillon, dont le nom fut également associé à la querelle janséniste. D’ailleurs, le premier rituel de Québec sera fortement inspiré de celui d’Alet qui contenait textuellement, de nombreuses propositions qui furent condamnées par l’Église, rituel, que l’opinion commune attribue à Arnauldet à Barcos, soutenant, selon le bref de Rome : « des doctrines et des propositions fausses, singulières, dangereuses et erronées dans la pratique, contraires à la coutume communément reçue dans l’Église.» (Bref Credita Nobis, 9 avril 1668).
*
La suite de l’histoire de Dominique-Marie Varlet est un peu plus connue. Rappeléen France par sa hiérarchie en 1718, dès son arrivée à Paris, ses supérieurs lui apprennent qu’il est nommé évêque coadjuteur de l’évêque de Babylone. Avant de se rendre en Perse, il est cependant consacré évêque le 19 février 1719 dans la chapelle des Missions étrangères, puis se met en route le 18 mars suivant. Sur son chemin, celui qui est désormais Mgr Varlet, s’arrête à Amsterdam où il rencontre une population dépourvue des sacrements, notamment celui de la confirmation, de par la vacance du siège épiscopal d’Utrecht en raison d’un conflit de l’Église locale avec Rome. Sensible au désarroi spirituel dont il est témoin, Varlet, comme toujours et selon son ardent amour des âmes, dans un souci de charité, procède à la célébration des confirmations dans la cathédrale. Il repart, et arrive, après un très long voyage, en Perse s’établissant à Shamaké. Pourtant, le 26 mars 1720, il est informé qu’à Rome, la Congrégation de la propagande  l’a suspendu de sa charge depuis le 7 mai 1719, en sanction de son geste charitable envers les fidèles de l’Église d’Utrecht, et également, de ce qu’il ait fait en sorte, de ne pas souscrire à la bulle Unigenitus avant son départ de Paris. Varlet revient à Amsterdam, tente de faire annuler sa suspense, se rend de nouveau à Paris, confirme cette fois-ci ouvertement aux autorités, qu’il refuse de signer la bulleUnigenitus,  et retourne à Amstermdam où le 15 octobre 1724, allant au bout de sa démarche, il  consacre en sa chapelle privée, Corneille Steenoven, l’archevêque qui avait été élu par le chapitre d’Utrecht, mais que Rome refusait. Le 22 février 1725, par le bref Qua sollicitudine, le pape Benoît XIII prononçait l’excommunication de Mgr Varlet et de tous ceux qui étaient impliqués dansl’élection et le sacre de l’archevêque d’Utrecht. Ce dernier décédant, le 3 avril, Mgr Varlet, à présent excommunié, et dont on voit en cela la détermination à conférer sa transmission épiscopale de sorte que se constitue une transmission d’Église selon ses vœux théologiques et pastoraux, consacrait un nouvel archevêque, Corneille Jean Barchman Wuytiers, le 30 septembre, en l’église Saint-Jacques et Saint-Augustin de La Haye. En 1733, Mgr Corneille Jean Barchman Wuytiers mourrait à son tour, amenant Mgr Varlet à consacrer en 1734, le 28 octobre, Thodore van der Croon, comme nouvel archevêque d’Utrecht, qui lui-même décédait cinq ans plus tard en 1739, faisant que Varlet, une fois encore, le 18 octobre de cette même année, consacrait Pierre Jean Meindaerts, qui finalement sera à l’origine de la succession apostolique de Varlet dite de l’Église « vieille-catholique » d’Utrecht. Dominique-Marie Varlet, quant à lui, rejoindra le Ciel le 14 mai 1742 à Rijnwijk, et fut  Inhumé dans le cloître de l’église Sainte-Marie d’Utrecht. Le « Testament spirituel de Mgr Dominique-Marie Varlet,évêque de Babylone », qui résumait les raisons de son action, fut publié dans le bulletin janséniste, les Nouvelles ecclésiastiques, à Paris, le 25 novembre 1742.
*
Nous ne saurions laisser le très attachant Dominique-Marie Varlet, sans citer un extrait d’une lettreanges,christianisme,culture,doctrine,élus coëns,ésotérisme,franc-maçonnerie,histoire,illuminisme,initiation,littérature,livres,martinésisme,martinisme,métaphysique,mystique,occultisme,pensée,philosophie,religion,spiritualité,théologie,théosophie,t inédite, que lui avait fait parvenir son évêque, du temps de son œuvre pastorale en Nouvelle-France. Voici ce que lui disait son pasteur : « Comptez beaucoup plus sur la force des prières que vous offrez à Dieu pour la conversion de ce peuple aveugle. Ainsi, vous ne sauriez trop travailler à les rendre purs et fervents par une grande union avec Dieu. (…) Ce n’est point par la force que vous vaincrez la jonglerie...[le paganisme], mais par la patience, par l’oraison et par de persévérantes exhortations. Vous gagnez leur coeur en sorte qu’ils vous aiment et estiment la prière. Le reste dépend de Dieu et viendra avec le temps. (…) Je bénis Dieu de s’être voulu servir de vous pour la conversion et la sanctification de tant d’âmes abandonnées. N’oubliez point, dans vos prières et saints sacrifices, un évêque qui vous honorera, non pas seulement jusqu’à la mort, et qui vous assure de tout le respect que vous méritez et avec lequel je suis, autant qu’on le peut être, votre très humble et très obéissant serviteur. »  (Jean, [La Croix de Saint-Vallier], évêque de Québec,le 20 juillet 1719).

source : http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/

jeudi 3 avril 2014

vol. 1 : Astronomie et cosmographie syriaques.

Collection L'Œuvre des grands savants syriacisants

vol. 1 : Astronomie et cosmographie syriaques. Recueil d'articles de François Nau introduits et annotés par Émilie Villey et Henri Hugonnard-Roche (2013)

Présentation

Ce premier volume recueille les articles que François Nau a consacrés à l'étude des astres chez les Syriaques entre 1896 et 1932. Il y affirme une pensée exigeante, qui reste d'actualité. Ces publications sont essentiellement consacrées à la cosmographie et à l'astronomie. À l'occasion de descriptions de manuscrits syriaques et d'autres études, Nau a fait savoir que les œuvres de Sévère Sebokt, Išo' bar Nun, Jacques de Bartela, Bardesane d'Édesse ainsi que de nombreux textes astronomiques, météorologiques ou géographiques anonymes étaient dans l'attente d'être édités et traduits. C'est à lui que l'on doit l'identification d'une traduction syriaque du Tétrabible et du Livre du fruit de Claude Ptolémée. Les démarches scientifiques à l'œuvre dans plusieurs de ces textes montrent que les penseurs syriaques ont joué un rôle important dans la transmission des savoirs astronomiques durant le Moyen Âge et que leurs productions appartiennent de plein droit à l'histoire des sciences. Mais le ciel est aussi une image de l'homme et à ce titre la cosmographie syriaque offre de précieux témoins des orientations philosophiques et théologiques de leurs auteurs.

Le volume est disponible auprès de Gorgias Press, qui édite la collection.

Sommaire

Biographie et bibliographie de F. Nau par M. Brière, JA, t. 223, 1933
Introduction par É. Villey
Recueil d'articles de F. Nau

1. « Notice sur quelques cartes syriaques », JA, IXe série, t. VIII (1896)
2. « Littérature cosmographique syriaque inédite. Notice sur le Livre des trésors de Jacques de Bartela, évêque de Tagrit », JA, IXe série, t. VII (1896)
3. « Bardesane l'astrologue », JA, IXe série, t. XIV (1899)
4. « La cosmographie au VIIe siècle chez les Syriens », ROC, t. XV (1910)
5. « Notes d'astronomie syrienne », JA, Xe série, t. XVI (1910)
6. « La cosmographie de Jésus fils de Noun (IXe siècle) », ROC, t. XXVII (1929-1930)
7. « Une description orientale de la comète de novembre 1577 », ROC, t. XXVII (1929-1930)
8a. « Le traité sur les 'constellations' écrit, en 661, par Sévère Sébokt, évêque de Qennesrin », ROC, t. XXVII (1929-1930)
8b. « Le traité sur les 'constellations' écrit, 660, par Sévère Sébokt, évêque de Qennesrin », ROC, t. XXVIII (1931-1932)
9. « Un fragment syriaque de l'ouvrage astrologique de Claude Ptolémée intitulé le Livre du fruit », ROC, t. XXVIII (1931-1932)
Mise à jour bibliographique par H. Hugonnard-Roche

Bibliographie

http://www.gorgiaspress.com/bookshop/p-60017-astronomie-et-cosmographie-syriaquesbrintroduits-et-annots-par-emilie-villey-henri-hugonnard-rochebrluvre-des-grands-savants-syriacisants-scholars-of-syriac-collected-works-1.aspx

mercredi 2 avril 2014

une curiosité : le Baptistère de saint jean à Poitiers

Au cours du xxe siècle, des fouilles ont permis de retrouver la cuve baptismale et, surtout, de préciser la datation. Celle-ci exclut totalement la dénomination de temple Saint-Jeanqui lui fut donnée un temps, sous prétexte que le bâtiment aurait d'abord servi de temple païen, comme de nombreuses églises. Il s'agit bien d'un bâtiment construit dans le but d'administrer le baptême aux convertis, sacrement qui se donnait auparavant dans le Clain, éloigné d'une centaine de mètres.
source