mercredi 17 décembre 2014

Un peu de vie syro antiochienne.: Sa Béatitude Tugdual I “Le Voyageur Insolite”

ILLUSTRATION
Chez Monseigneur Jean Stahl

Premier Évêque de l’Eglise de Saint Jean, et de Notre Dame de l’Alliance du Monde.

en la présence de Mgr Laurent-Philippe de Coster

Archives Eglise Mystique de Saint-Jean : Assemblée 1976 du Siège Ecclésial Œcuménique de Genève (Suisse) à Exmes (Orne), France. (Dissout vers 1980).

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par

Jean Stahl (1924-1994)

(sur la photo 2ème en partant de la gauche)

et 

Gabrielle

(1ère en partant de la droite)

Alliance du Monde  

1979


Première Partie

Jean-Pierre DANYEL, en religion Mgr. TUGDUAL est né à FLERS le 22 juin 1917.
Dès sa naissance, il est, pour qui catalogue tout, un être « anormal » et, ainsi que l’écrit JULLIAN dans « Délit de vagabondage » (1978) « Tout être anormal est un peu fou ou un peu génial ».
Jean-Pierre DANYEL n’est, ni « un peu fou » ni « un peu génial », bien qu’il vint au monde de père et de mère inconnus. Il EST et il sera ainsi tout au long de sa trop brève existence, établi – avec ses beaux yeux bleus reflétant un ciel sans nuage – dans la VERITE, comme l’abbé Henri HUVELIN le disait de BOSSUET.
D’aucuns lui ont prêté de la sévérité : il y avait en lui la sécurité. Il regardait toute chose à la lumière de l’Infini de Dieu.
Fait prisonnier pendant la « drôle de guerre », il rencontre derrière les barbelés celui qui devint « son Ami » et à qui il doit de connaître le cheminement vers la Foi, une foi que rien n’ébranlera, qui irrite presque certaines âmes mais qui lui procure la sérénité.
Il ne faut pas le confondre avec le pape LEON V (un bénédictin du nom de Léon BRITIGENE, pape de juillet au 5 septembre 903) qu’une vieille légende bretonne identifie avec Saint TUGDUAL (Hans Kuhner – Dictionnaire des Papes – Buchet Chastel (Corréa) 1958). Ils n’eurent de commun que leur sainteté dans les épreuves.
Le saint pape LEON V fut jeté en prison par le prêtre « anti-pape » CHRISOSTOME et étranglé – comme ce dernier d’ailleurs – par l’ancien anti-pape SERGE, de retour d’exil.
Jean-Pierre DANYEL, lui, fut constamment la cible de ceux qui furent incapables de le comprendre.
Il était un « quiétiste », c’est-à-dire un mystique authentique. Dans les événements, il voyait d’un regard simple la Providence les conduire. Il expliquait toute chose à la lumière de Dieu. Il a senti très vivement la petitesse de tout ce qui finit.
Il fit une étude approfondie des Psaumes, des prophètes, de l’Ecriture toute entière.
Il a passé en revue l’Ancien et le Nouveau Testaments. Il y a trouvé l’Accord exprimé avant lui par Pascal et Bossuet :
« L’accord des deux Testaments est si véritable qu’ISAÏE a pu être appelé du nom ‘d’évangéliste’, tant il a parlé clairement du Christ » dit BOSSUET, qui fait commencer l’histoire de JESUS-CHRIST au début même du peuple de Dieu, ce qui est juste puisque le peuple de Dieu n’a fait que figurer.
PASCAL parle des « 3 stades de la Révélation :
1) chez les juifs, la figure sans la réalité :
2) dans l’Eglise de Dieu, la réalité sous la figure ;
3) et le dernier terme de la Révélation finale, la réalité sans la figure dans le Ciel ».
Il importe à Jean-Pierre DANYEL de se pénétrer de l’Esprit de la Sainte Ecriture dont l’Evangile est la LOI effective.
L’Esprit à l’égard de l’Eglise du Christ l’amène à concevoir une promesse d’Unité dans ses trois expressions Confessionnelles car, dans son ardente Charité, il s’est toujours refusé à mettre l’accent sur des réalités, même historiquement prouvées, qui les ont divisées dans le passé.
Tout comme l’abbé Paul de BROGLIE (1834 – 1895) = (3) = dont la Vocation fut tardive puisque c’est à trente deux ans qu’il était entré au Séminaire, c’est dans sa trente troisième année que Jean-Pierre DANYEL – ce solitaire qui, en expérimentant l’adage « O Beáta solitudo sola beatitudo » – sent l’ approche de Dieu il va demander les Sacrements de Baptême, de Confirmation et de Communion à l’Eglise Catholique Orthodoxe de France, à Paris dans la juridiction du Patriarcat de Roumanie et cela avant de partir pour le Mont Athos où il connaîtra par expérience les origines du Christianisme.
Il en reviendra imprégné de l’idéal monastique : tout attendre de la Providence, ne rien posséder, ne rien demander. Et il s’engage dans la Vie monastique, puis reçoit l’Ordination Sacerdotale le 1er mars 1953 et la Bénédiction Abbatiale le 20 Mai 1955 dans l’Ordre de Saint COLOMBAN (Cet Ordre était en léthargie depuis le 9e Siècle ; S.B. Tugdual I a fait renaître.) Et c’est le 5 mai 1957 qu’il accède à la plénitude du Sacerdoce en recevant la Consécration épiscopale des mains de Monseigneur IRENEE (dans le Siècle, Comte Charles-Borromée PONCELIN D’ESCHEVANNES), assisté de NN.SS. EUGENE (dans le Siècle, Comte de BATCHINSKY) de l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne, en exil et JULIEN ERNI, fondateur du S.E.O. à Genève, avec pour mission : la Restauration de la Sainte Eglise Celtique.
Par cette Consécration épiscopale, le nouvel Evêque-Moine-Abbé de Saint Dolay bénéficie de la Succession Apostolique de l’Apôtre Saint Pierre à ANTIOCHE (premier des trois Sièges pétriniens), Mgr. Joseph-René VILATTE – Tableau I.
Entre son séjour au Mont Athos et son installation à l’Ermitage du Bois-Juhel en Saint-Dolay (Morbihan) se place une période d’apostolat hors du commun mais qui n’ôte rien à l’union intime de son âme à Dieu.
Pressé de partager l’idéal chrétien et le Don de Dieu avec ses frères en humanité, plutôt que d’attendre les fidèles dans un lieu de culte, il va vers les foules et célèbre le Saint Sacrifice de la Messe dans un camion installé en Chapelle, et consacré, qu’il ouvre dans les lieux les plus fréquentés – voire en plein centre de Nantes – et où son verbe clair et incisif essaie d’ouvrir les cœurs endurcis en leur commandant de laisser le Christ agir dans leur âme.
Cette Autorité qui s’impose d’emblée rebute quelques personnes ; elle leur paraît de l’orgueil. Mais il sent la Sainte Présence Omniprésente et il n’hésite pas car s’il hésitait, il entendrait cette Parole de Notre Seigneur : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ». (Matth. 8 : 26)
Puis au début de sa Vie érémitique, pour n’être pas tributaire de la compassion, à l’exemple du Mahatma GHANDI qui promenait ses chèvres le long des routes, il mena le long des talus une vache qui lui avait été offerte en reconnaissance de bienfaits acquis, car S.B. Tugdual ne se contentait pas d’adorer Dieu, il intervenait pour toutes les détresses qui lui étaient signalées et il obtenait du Ciel des guérisons multiples et la Protection efficace.
Bien que Jean-Pierre DANYEL = S.B. TUGDUAL= menât son existence en être libre, en toute autonomie, il avait eu à cœur de respecter la légalité, et c’est ainsi que fut officialisée son Œuvre par la Cultuelle qui en fait état et dans laquelle il avait tenu à mentionner l’Ermitage du Bois-Juhel en Saint- Dolay où il s’était fixé.
A noter que SAINT DOLAY est un lieu de prédilection pour la Restauration de la SAINTE EGLISE CELTIQUE puisqu’il se trouve entre deux lignes de forces druidiques émanant de CAR NAC-Médio-lanon des Druides.
L’Eglise Celtique se propagea grâce à une pléiade d’Evêques-Ermites dont les noms sont encore vénérés en Bretagne, tels GUENOLE, THEGONEC, DOLAY, PATERNE, etc.
Mar TUGDUAL I, comme jadis Saint POLYCARPE, en consacrant un certain nombre d’Evêques, n’ avait d’autre but que de propager l’Eglise dans la Tradition de Saint JEAN et de multiplier les barrages efficaces contre l’esprit satanique, grâce à la plénitude des pouvoirs qu’il conférait à ses Evêques, d’où
son extrême sévérité, qui a même pu paraître excessive mais qui était parfaitement fondée, vis-à-vis de ceux de ses Evêques qui ne marchaient pas dans le même esprit que lui.
Peu avant son décès survenu le 11 août 1968, dans la solitude à l’Hôpital de NANTES (1), il avait été élevé le 25 décembre 1966 à la dignité de Prince du Saint Synode Ukrainien et fait Prince et Grand Ecuyer par la Dynastie de Cappadoce en Arménie.
(1) Où il avait été transporté dès que le mal l’eut pris et abandonné par certains « amis » désireux de ne pas être importunés pendant leurs vacances et qui n’eurent pas la Bonté d’avertir son disciple préféré qui l’attendait chez lui ni le couple qu’il se plaisait à appeler « mes petits enfants ».
Il aura été ce « Voyageur » étranger au monde des humains, désireux de passer son Chemin en Paix pour gagner sa Patrie : l’ETERNITE.
Mais, comme pour tous les authentiques serviteurs de DIEU l’incompréhension et les persécutions ne lui furent pas épargnées.
Succession Apostolique de Sa Béatitude Tugdual I
Monseigneur JOANNES MARIA VAN ASSENDELFT, Evêque de Myre en Lycie, consacre en 1954 Monseigneur Charles Irénée Maria Joseph d’Eschevannes
Monseigneur Charles Irénée Maria Joseph d’Eschevannes, assisté par Mgr. Julien Erni et Mgr. Eugène de Baczyna-Batchinsky, consacre le 5 mai 1957,
Monseigneur Jean-Pierre Danyel, en religion S.B. Tugdual I.
Sa Béatitude Tugdual I ordonna prêtre Michel Raoult, le 10 janvier 1959, et lui conféra l’épiscopat le 7 août 1960, assisté par Mgr. Julien Erni et Mgr. Charles Marie Joseph Poncellin d’Eschevannes.
Plus tard pour des raisons de transfert, Mgr. Michel Raoult fut consacré sub conditione, le 17 juin 1967 par Monseigneur Hugh George de Willmott Newman, assisté par Mgr. Robert Gustave Lutgen et Mgr. Servan Edgard Joseph Adeline Devulder.
Mgr. Michel France Marie Raoult conféra la prêtrise sub conditione au prêtre Jésuite Maurice Lemage, en religion Mar Boris Timotchenko ; et lui conféra l’épiscopat le 30 avril 1970. Il devint Patriarche des Eglises Orthodoxes Autocéphales d’Europe, sous le nom de Boris 1er .
Mar Boris Timotchenko (Lemage) reçut d’autres consécrations sub conditione, notamment le 25 juillet 1972, par Mgr. Goffredo Angelo Balostro, qui fut consacré évêque par Mgr. Giovanni Taddei, le 15 octobre 1961. Mgr. Giovanni Taddei fit un peu avant sa mort obédience à Rome, en tant qu’ évêque sous
le Pontificat de S.S. Paul VI.
Mar Boris Timotchenko (Lemage), assisté par Mgr. Henri Hillion, Mgr. Jacques Le Fevre et Mgr. Erwan Timotchenko (Lemage, fils), consacre le 17 mars 1978 Mgr. ROGER CARO (alias Pierre PHOEBUS, et à partir de ce jour STEPHANOS. )
ROGER CARO, consacre sub conditione le 30 juin 1979, assisté par Mgr Maurice AUBERGER (THEOPHOREONAI) et Jean- Paul CHARLET (JETHRO) :
Mgr. Philippe Laurent De Coster.
Les évêques témoins qui ont imposé les mains lors de cette consécration sub conditione sont: Robert Raguin, Giulio Rondini, Noël Reynaud (Luc d’Antioche), Patrick Lebar, Loubet, etc. Cette consécration « sub conditione », afin de transmettre les successions apostoliques transmises par Monseigneur Giovanni Taddei dans les diverses Eglises Orthodoxes: Russe-Orthodoxe, Grec-Melkite, Antioche, et de l’Eglise Vieille Catholique d’Utrecht, et la succession Catholique Romaine du Brésil par Mgr. Michel Staffiero.
La validité de Mar Boris Timotchenko consacré par Mgr. Goffredo Angelo Balostro n’a jamais été contesté, au contraire sa consécration par Mgr BALLOSTRO assisté de deux consécrateurs, le relie au consécrateur de Mgr BALLOSTRO, en l’occurrence Mgr Giovanni TADDEI, ancien prêtre romain, dont le sacre par Mgr VAN ASSENDELFT a été reconnu valide et authentique par des théologiens et canonistes de l’Eglise Catholique Romaine particulièrement qualifiés.
De Mgr. Bloom van Assendelft, S.B. Tugdual I jusqu’à Mar Boris Timotchenko, nous avons consulté les ouvrages suivants :
« Eglises et Evêques Catholiques non Romains », par Ivan de la Thibauderie, docteur en théologie. (Dervy, Paris, 1962 – épuisé)
Independent Bishops : An Intenational Directory – Edited by Gary L. Ward, Bertil Persson, et Alan Bain. Chez Apogee Books, Penobscot Building, Detroit, Michigan 48226, USA. (1990, épuisé)
La Succession Apostolique dans les Eglises Catholiques, par Jan Steperoy, avec l’aimable collaboration de Prof. Dr. Bertil Persson. Avant propos de Mgr. Dominique PHILIPPE (1992).
Mar Boris Timotchenko (Lemage), et ses autres successions apostoliques:
Les Successions Apostoliques de Monseigneur Philippe-Laurent De Coster, Evéque Vieux Catholique Romain Latin, (Edition Eucharistie et Dévotion, © Gand – 2000).
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Index
Monseigneur Michel Raoult Homme de foi et de convictions profondes Monseigneur Michel Raoult fut dans la socièté un homme politique, qui fonda le bureau de « l’AOCPA Choisir la Vie », d’où son œuvre immense au service de la protection de l’enfant à naître. Cette association française qu’il fonda a comme objectif l’abolition des lois qui depuis 1975 légalisent, organisent et financent l’avortement et leur remplacement par un ensemble de mesures protectrices de l’enfant à naître, de la mère et de la famille. Toujours avec vigueur, il affirmait inlassablement le caractère sacré de la vie humaine. Le 27 mars 2002 en la mairie de Nanterre (France), la folie meurtrière de l’assassinat interrompit trop vite son existence toute entière dévouée. Depuis près de trente ans il a été de tous grands combats contre l’avortement, organisant notamment d’imposantes manifestations en 1988 et en 1995, cette dernière dans le cadre de l’Union pour la Vie pour commémorer vingt ans après l’adoption de la triste loi qui a dépénalisé l’avortement en France. Il fut l’homme d’unité et de dialogue, cherchant toujours la concertation avec les autres mouvements qui étaient engagés au service de la même cause sacrée. Dans ce combat difficile, il y a eu des revers mais aussi des succès. Monseigneur Michel Raoult fut un travailleur infatigable et un remarquable organisateur qui entraînait par l’exemple chrétienne, savait déléguer les tâches et faisait très largement confiance amenant les militants et responsables de tout niveau à donner le meilleur d’eux-mêmes. Il fut également un homme d’Eglise et de société très clairvoyant, qui faisait évoluer son point de vue quand on lui opposait des arguments solides. Avant tout, il fut dans les pas de son consécrateur S.B. Tugdual I un homme très chaleureux et sensible qui faisait pour rendre service dans la plus grande discrétion et toujours dans la bonne humeur. C’est à partir de 1972, qu’il consacra beaucoup plus de temps à sa lutte contre l’avortement plutôt qu’aux affaires ecclésiastiques, mais sans jamais faillir à ses promesses canoniques lors de son Sacre par S.B. Tugdual I le 7 août 1960. D’ailleurs il a encore conféré des ordinations en 1998, et une consécration épiscopale en 2001. Au printemps 2001 il s’était engagé dans la politique municipale de Nanterre (France) sur la liste d’opposition et devint conseiller municipal de cette ville, dans le but chrétien d’y exercer une influence positive en faveur de la vie. Pour son idéal, il y fut assassiné le 27 mars 2002. Michel Raoult, conseiller municipal de Nanterre, abattu dans les circonstances tragiques, est mort debout, s’apprêtant à tenter de désarmer le malheureux agresseur. Homme de foi et de convictions profondes, il a toute sa vie manifesté un indéfectible attachement à la vie et à la cause des plus faibles que sont les enfants à naître.
(Source : AOCPA – Choisir-La-Vie.)
Mgr. Philippe Laurent De Coster
Eglise Vieille Catholique Romaine de Flandres
© 2007
La Sainte Eglise Celtique Aujourd’hui
par
Jean Stahl et Gabrielle
© Alliance du Monde – 1979


Qu’à partir du 6e Siècle les invasions terribles des Vikings, détruisant les monastères et massacrant le clergé, aient laissé l’Eglise Celtique dans un tel état d’affaiblissement qu’elle pût être enfin absorbée au 9e Siècle par l’impérialisme latin ; qu’Oswald, Roi d’Ecosse, ait cru devoir sanctionner cet état de fait apparent, il n’en demeure pas moins que son esprit demeure vivace, à la manière du prophétisme sous les persécutions des Rois de Juda.
Et, en 1953, il a suffi que les trois caractères de l’Eglise Celtique que nous venons de relever, à savoir : l’ influx apostolique de Saint Pierre à Antioche ; le courant johannite et la mystique celtique-druidique se soient trouvés réunis dans un homme de Dieu épris d’absolu, pour que , spontanément, apparaisse dans le lieu même, proche du Medio-lanon de Carnac, où vécut l’Evêque-ermite Saint Dolay et dans la même forme qu’il y a quinze siècles, un surgeon de la Saint Eglise Celtique.
Jour après jour, pendant près de quinze ans, dans son marécage du Bois-Juhel, où il avait construit sa chaumière de ses mains, Mgr. Tugdual renoua les liens qui le liaient à ce lointain passé, reprenant les mêmes rites, travaillant avec la vigueur qui le caractérisait à la même œuvre divine de purification de protection et d’assainissement spirituels. Sa prière et son labeur incessants lui valurent en 1957, d’être consacré Evêque dans la chapelle de son ermitage par Mgr. Irénée Poncelin d’Eschevannes, 8e successeur de Mgr. Joseph-René VILATTE, qui le fit bénéficier de la lignée apostolique légitime de St. Pierre à Antioche et le confirma dans la mission canonique de « présider à l’entière restauration de la Sainte Eglise Celtique, avec ses rites, son monachisme, sa culture et ses coutumes ». Il y dépensa ses forces jusqu’à sa mort le 11 août 1968 ; quatre mois auparavant il avait consacré Evêque et missionné pour la continuation de « l’Eglise de Saint Jean », son disciple (Mgr. Jean Stahl, ancien prêtre Cistercien) dont il suivait les efforts et qu’il avait mis à l’épreuve depuis cinq années. (Extrait de l’étude de Mgr. Jean Stahl, « La Sainte Eglise Celtique ».)
Dans la lignée issue du Patriarcat d’Antioche, Monseigneur Jean-Pierre DANYEL, sous le nom de Mar Tugdual I, missionné pour la Restauration de la Saint Eglise Celtique, qui dans la nuit du 13 au 14 avril 1968, assisté de NN.SS. Suliac, Imier, Paterne et Cry, consacre Mgr. Jean Stahl, Evêque de l’Alliance du Monde, ayant son Siège à EXMES, Orne.
La Sainte Eglise Celtique, aujourd’hui sous la désignation de l’Eglise Orthodoxe Celtique, sise au Monastère de la Sainte Présence à Saint-Dolay, avec l’Eglise Orthodoxe Française sise au Monastère Saint Michel du Var, et l’Eglise Orthodoxe des Gaules, forment entre elles la « Communion des Eglises
Orthodoxes Occidentales ».
Tugdual I fut canonisé en 1996 à l’église du Monastère de la Sainte Présence, Le Bois Juhel, à Saint- Dolay (Bretagne), France. Désormais, Saint Tugdual est vénéré au Monastère de la Sainte Présence.
Une mise au point exclut une fois pour toutes l’interprétation grossière, encore trop répandue dans les esprits occidentaux, selon laquelle un seul PATRIARCAT serait « L’EGLISE », les autres, fussent-ils antérieurs, devant être considérés comme schismatiques et suspects d’hérèsie.
(1) L’Eglise est UNE dans ses sept expressions, qui ne doivent ni s’opposer l’une à l’autre, ni tenter d’exercer une suprématie l’une sur l’autre. Le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, en est le ROI, le Prêtre véritable, le Prophète divin, la Victime sacrificielle.
(2) L’Eglise est SAINTE, dépositaire de la Foi. Elle est le signe visible de la Parole de Dieu sur terre.
(3) L’Eglise est CATHOLIQUE, divinement inspirée, elle a, par Jésus-Christ, la Grâce d’être éternelle et universelle.
(4) L’Eglise est APOSTOLIQUE, car elle repose sur la Foi des Apôtres et sur leurs filiations ininterrompues jusqu’au Evêques contemporains.

Un Dernier Mot
L’heure est propice, pour l’Eglise du Christ, de mettre à profit ces tendances latentes et d’acheminer toute la chrétienté, Catholique et Apostolique, vers l’unité. Entreprise d’autant plus urgente que l’ incrédulité nous presse et que l’assaut des nouvelles invasions barbares de nos jours ne sera brisé que par le front unique de l’antique chrétienté reconstituée. Pour nous tous dans le Vieux Catholicisme Romain, l’Union des Églises ne peut se réaliser que dans une « Communion des Églises Catholiques et Orthodoxes ». Est-ce à dire, comme semblent le vouloir certains esprits outranciers, que tout travail œcuménique efficace et loyal doit poursuivre d’emblée ce but sans atténuation ni mise au point ? Nous sommes donc convié à un apostolat d’ordre moral et intellectuel. L’union définitive et durable doit s’ élaborer rapidement en ce 21e siècle, par des échanges de pensées efficaces, loyaux et sincères, mais surtout par un élan d’amour qui rapproche les cœurs jusqu’ici défiants et éloignés. Mais si tout travail pour l’Union doit se faire par l’amour, il doit se faire aussi dans la lumière : charité et vérité, telle doit être notre devise de l’Union.
Mgr. Philippe Laurent De Coster, B.Th., DD.
Évêque Vieux Catholique Romain Latin de Flandres
© 2007
Ecrivez-nous


In Memoriam Monseigneur André Maurice Alexandre Enos de l’Union des Églises Catholiques Indépendantes
Mgr. A.M.A. Enos, assisté de Mgr. Philippe Laurent De Coster, et Mgr. Gabriel Charles Emile Hegger, consacre
Mgr. Valentin Sanchez Y Morales dit Val-Moral, nomen VIGILE


Extrait de la Filiation Apostolique

Mgr. Wolsey consacré par Mgr. Nicholson, consacre le 11 juillet 1956, Mgr. Julien Erni comme président du Siège Œcuménique Ecclésial de Genève. Il consacre le 4 novembre 1962 assisté de Mgr. Laemmer et Mgr Charles Brearley : Mgr. André Maurice Alexandre Enos, comme président de l’Union des Églises Catholiques Indépendantes. Mgr Enos, assisté de Mgr. Philippe Laurent De Coster et Mgr. Gabriel Charles Emile Hegger, consacre le 28 avril 1979, Mgr. Valentin Sanchez Y Morales dit Val-Moral, nomen VIGILE comme évêque de
l’Eglise Orthodoxe hors Patriarcat, maintenant « Eglise Orthodoxe Française »

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